United Islands à l’heure européenne

Pour la cinquième année consécutive, les îles de Prague s’animent et se transforment en scènes musicales. Le festival United Islands of Prague, c’est à partir de ce jeudi jusqu’au 20 juin. Un festival qui se veut européen.

C’est en effet en 2004, à l’occasion de l’entrée de la République tchèque dans l’Union européenne, que le festival United Islands of Prague a vu le jour. Cinq ans après, c’est un autre événement européen que cet événement musical entend célébrer. Le festival est l’événement culturel qui va clôturer les six mois de la présidence tchèque de l’Union européenne. Stefan Fule, ministre chargé des Affaires européennes :

« Pour nous, il y avait plusieurs raison symboliques de nous y associer : déjà de faire un peu le bilan depuis cinq ans. Ensuite, quelle meilleure conclusion pour cette présidence tchèque que de la fêter avec une événement culturel ? Dans les jours qui viennent nous allons pouvoir voir comme chacune de ses îles sera reliée par une seule et même idée. »

Samedi soir donc, c’est symboliquement que le relais de la présidence sera passé à la Suède, dernier pays de la troïka qui succède à la France et à la République tchèque à la tête de l’Europe. Mais hormis les quelques événements spéciaux en lien avec la présidence, le festival s’inscrit dans la continuité, comme l’explique David Gajdecka, l’iniateur de United Islands.

« L’idée de ce festival n’est pas différente des années précédentes. Nous nous efforçons de proposer divers styles musicaux et d’avoir une vraie diversité. Le principe c’est d’avoir des groupes européens, des nouveaux groupes. Nous présentons plusieurs groupes qui viennent à Prague pour la première fois, ou des artistes tchèques qui commencent à se faire connaître. Ce festival n’est pas là pour présenter des stars. »

Parmi les groupes qui joueront sur les îles pragoises, Orka, un ensemble issu des Iles Féroé qui ont d’ailleurs collaboré avec le Français Yann Tiersen sur plusieurs projets commun. Côté tchèque Monika Naceva ou Ivan Hlas, Please the trees ou the Prostitutes. Mais aussi le chanteur français Sammy Decoster qui se réclame d’une country alternative à la Johnny Cash, mais dans la langue de Molière.

Plus d'information sur : www.unitedislands.cz