Vaclav Klaus à Berlin avec le Président Horst Köhler (Photo : CTK)
Plus de six mois après l'entrée du pays dans l'Union européenne, le Président Vaclav Klaus demeure fidèle à son discours eurosceptique. A Berlin, lors du forum de discussions organisée par la Fondation Herbert Quandt et le journal britannique, Financial Times, il s'est clairement exprimé contre la Constitution européenne.
Vaclav Klaus à Berlin avec le Président Horst Köhler (Photo : CTK)
Plus de six mois après l'entrée du pays dans l'Union européenne, le Président Vaclav Klaus demeure fidèle à son discours eurosceptique. A Berlin, lors du forum de discussions organisée par la Fondation Herbert Quandt et le journal britannique, Financial Times, il s'est clairement exprimé contre la Constitution européenne. « Je ne suis pas critique à son égard. Je suis à cent pour cent contre », a-t-il dit dans une intervention prononcée devant un auditoire composé de politiciens, diplomates, politologues et économistes européens. Selon Klaus, le texte de la Constitution instituerait un nouvel « super-Etat européen », qui « réduirait les pays membres en régions ou provinces ». L'unification de l'Europe constitue pour Vaclav Klaus un réel danger : « Je ne crois pas que l'unification artificiellement accélérée puisse augmenter la liberté et la prospérité en Europe », s'est-il fait entendre... D'un autre côté, Vaclav Klaus a bien voulu avouer, à Berlin, que pour la République tchèque, il n'y avait pas d'autre alternative que celle d'appartenir à l'Union... La plupart des intervenants à la discussion qui s'en est suivie ont refusé la vision du président Klaus, certains l'invitant à une plus grande volonté au compromis.
En cas d'un référendum tchèque sur la Constitution européenne, Vaclav Klaus invitera-t-il ses concitoyens à voter contre ? Si, selon le porte-parole présidentiel, la réflexion est anticipée, on ne saurait exclure l'éventualité de la tactique que Vaclav Klaus a choisie, lors du référendum sur l'entrée du pays à l'Union européenne : à la question de savoir s'il a voté pour ou contre, il n'a pas donné à ce jour, en public, de réponse univoque.