Victorieux en Belgique et prêts pour l'Allemagne
Avant de recevoir l'Allemagne, le 24 mars à Prague, pour une rencontre capitale en vue de la qualification pour le championnat d'Europe 2008, la République était opposée à la Belgique, mercredi, soir, à Bruxelles. Un match de préparation que les partenaires de Jan Koller ont bien négocié puisqu'ils se sont logiquement imposés (2-0) contre des Diables rouges qui n'ont vraiment plus grand-chose de diabolique.
Dans le pays qui lui a permis de devenir le redoutable attaquant qu'il est aujourd'hui, Jan Koller n'a pas tardé à se rappeler au bon souvenir de supporters belges au demeurant peu nombreux dans un stade du Roi Baudouin aux trois-quarts vide. L'ancien avant-centre de Lokeren et d'Anderlecht a, en effet, ouvert la marque dès la sixième minute d'une curieuse reprise du tibia à la réception d'un corner. Le meilleur buteur de l'histoire de la Reprezentace a ainsi inscrit son 48e but en 75 sélections. Un coup dur pour une équipe belge qui nageait déjà dans le doute avant le coup d'envoi, mais qui s'est alors efforcée de réagir. Malheureusement pour elle, les trois occasions de Luigi Pieroni en première mi-temps ont échoué sur un Petr Cech dont le port d'un casque de rugbyman reste le seul mauvais souvenir visible de sa fracture du crâne. En seconde période, l'entraîneur tchèque Karel Brückner procédait à de nombreux changements, ce qui n'empêchait toutefois pas ses hommes de continuer à dominer les débats sur un terrain de plus en plus gras. Marek Kulic doublait même la mise à un quart du terme, tandis que les Diables Rouges, dans l'incapacité de s'approcher de la surface adverse, faisaient décidément bien peine à voir. Seul moment d'émotion de la partie, finalement, la sortie du terrain de Jan Koller peu avant la fin, chaleureusement applaudi par un public bruxellois sportif et reconnaissant. Héros du match, Jan Koller préférait cependant retenir la bonne prestation collective de ses partenaires :« Nous tenions surtout à éviter de commettre les mêmes erreurs que lors de nos matchs précédents. Nous avons donc entamé le match très sérieusement, très concentrés et nous avons été aidés tactiquement par l'ouverture rapide du score. L'essentiel aujourd'hui est que notre jeu défensif se soit amélioré et que nous n'ayons pas encaissé de but, même si Petr Cech a dû faire quelques beaux arrêts en première mi-temps. Au fil du match, le terrain est devenu de plus en plus difficile, ce qui n'a pas favorisé le beau jeu, mais c'est bien que nous nous en soyons sortis et que nous ayons gagné. »
Une victoire certes toujours bonne pour la confiance, mais somme toute anecdotique et que les Tchèques oublieront bien vite, déjà tournés vers le grand rendez-vous contre l'Allemagne.