Vous nous écrivez ...
Voici un choix de vos lettres, vos cartes et vos messages électroniques, reçus ces dernières semaines par la section française de Radio Prague.
"J'ai un peu moins le temps de me mettre à l'écoute des ondes courtes actuellement, mais quand j'en ai la possibilité, vous faites toujours partie des stations que j'aime rejoindre sur les ondes?" nous écrit M. Bruno Guerrée de Dijon en France. "Il faut dire aussi que vous disposez d'un site Internet remarquable et qu'en quelques secondes, je peux faire ma petite provision d'informations sur la République tchèque. Votre site est très agréable, mais ce n'est que sur les ondes courtes que j'écoute vos émissions car je ne dispose que d'une connexion bas débit et avec un temps limité. Le plaisir d'entendre vos voix depuis Prague reste donc entier avec les ondes courtes !"
M. Jacques Vézeau du Canada nous a adressé le courriel suivant: "Juste pour vous dire un gros bravo et félicitations pour les 10 ans de vie de votre site web, qui en passant, est très coloré, facile à consulter et remplie d'informations et une section courrier des auditeurs qui est très complète. Merci et longue vie à votre site."
"Le 5 juillet 1930 avait été dévoilé sur le plateau qui domine le champ de bataille d'Austerlitz un monument dont deux faces commémoraient le haut fait d'armes de Napoéon et de ses soldats, tandis que deux autres faces rendaient hommage aux services rendu par la mission militaire française en Tchécoslovaquie, lisons-nous dans le courriel de M. Eugène Faucher de France. Je pourrai, si cela vous intéresse, vous câbler quelques photos de la cérémonie, évoquée dans les colonnes de la Revue française de Prague en 1930. Je n'arrive pas à savoir si ce monument existe encore, où si les nazis ou les communistes l'ont détruit. La mairie de Slavkov reste sourde à mes questions ( alors que la Mairie de Caslav reconnaît que le monument dressé à la mémoire du Maréchal Foch n'existe plus, sans pouvoir, il est vrai, identifier les vandales. Pourriez - vous enquêter sur Slavkov ? "
Il est difficile de retrouver les traces de ce monument qui ne doit pas être confondu avec un impressionnant Monument de la paix qui se dresse à Slavkov -Austerlitz jusqu'à nos jours. Erigé en 1910 - 1912 d'après un projet de l'architecte Josef Fanta et conçu dans le style art nouveau, le Monument de la paix forme une pyramide quadrangulaire d'une hauteur de plus de 26 mètres, couronnée d'un éllipsoïde représentant le globe et portant au sommet une croix chrétienne, haute à elle seule, de 10 mètres. Quatre statues érigées aux pieds de la pyramide symbolisent les héros des armées françaises autrichienne, russe et aussi le peuple de la Moravie ayant beaucoup souffert de ce conflit sanglant. Au sous-sol de la Chapelle qui se trouve à l'intérieur du Monument il y a le lieu du dernier repos des soldats ayant trouvé la mort à Austerlitz.
Un autre monument de dimensions beaucoup plus modestes se dresse sur la colline de Zuran non loin de Slavkov. C'est du haut de cette colline, qui était un excellant point stratégique, que Napoléon a dirigé la première phase de la bataille d'Austerlitz, en décembre 1805. C'est là que l'empereur a vu le fameux lever du 'Soleil d'Austerlitz'. En 1930, on a inauguré à cet endroit un simple monument en présence des représentants des armées tchécoslovaque et française, en tant qu'expression des rapports étroits qui existaient à l'époque entre les deux armées. Sur le monument, il y avait aussi une carte plastique représentant les positions des armées avant la bataille d'Austerlitz. Il est bien probable que ce soit le monument recherché par M. Eugène Faucher. Nous allons poursuivre l'enquête et vous en parlerons, dès que nous aurons de nouvelles informations.
"Pour les programmes nous n'avons que l'embarras du choix, lisons nous dans la lettre de Jacques Augustin, et outre l'incontournable 'Courrier des auditeurs' j'avoue conserver un faible pour "Faits et événements" pour retrouver l'actualité tchèque, bienvenue en France pour échanger et mieux se comprendre ainsi que s'aimer avec des voix pour le dire. La littérature, le théâtre, la musique encouragent la Culture et le Divertissement. A cet effet j'ai beaucoup aimé en Tourisme, l'horloge de la Tour Henri (17 octobre 2004). C'était un conte magique. Cela menait à une belle promenade. Avant de conclure j'aimerais savoir s'il existe des musées d'histoire naturelle à Prague et ailleurs pour remonter dans le temps? "
Bien sûr, M. Augustin, à Prague on trouve une importante exposition permanente d'histoire naturelle, au Musée national situé place Venceslas tout près de Radio Prague. Il y a des collections remarquables de minéraux, d'animaux empaillés, de papillons. Le musée abrite aussi une collection de minéraux et de fossiles réunie par le célèbre chercheur français, Joachim Barrande. La présentation des collections est, certes, un peu vétuste, mais ces vitrines en bois sculpté et ces salles anciennes sont appréciées par ceux qui aiment le charme un peu désuet du XIXe siècle.
M. Philippe Marsan, réagit dans sa lettre à la rubrique Rencontres littéraires du 20 novembre : "A propos du thème concernant le projet de bibliothèque du Président Havel, et le totalitarisme, il fut une époque en France, dans les années 55/70 où le communisme représentait un grand espoir pour certaines couches de la population dans le monde du travail, écrit-il. Il faut se ramener à la fin du XIXe siècle où l'exploitation des chefs d'entreprises était sans limites et terrible, notamment dans le travail des mines. La création d'un grand syndicat en France, la CGT a emmené un immense espoir pour le monde du travail. La révolution de Russie en 1917 et l'Internationale ouvrière qui s'en est suivi, la victoire de Staline sur les nazis, laissait penser à un autre type de la société, autre que le monde capitaliste, qui allait de crise en crise économique et de guerre en guerre. La libération de l'Europe, notamment en 1989, la fin de l'URSS, la chute du mur de Berlin, nous a montré en fait la véritable image de ce système totalitaire utilisé par des dirigeants axés sur le pouvoir. Beaucoup en France, en fait, en furent déçus, d'une part, parce qu'à l'Ouest, ils ignoraient la véritable politique du communisme de l'Est, d'autre part parce qu'ils ne voient maintenant qu'un seul système basé sur le capital, le rendement dans lequel les acquis sociaux obtenus aux XXe siècle disparaissent au fil du temps et où l'on ressent à nouveau une autorité patronale, une emprise sur le travailleur, toujours prête à exploiter le salarié. Pourtant il faut avoir confiance en l'homme du siècle à venir..."
Nous avons cité quelques unes des lettres les plus intéressantes reçues ces derniers temps par la section française de Radio Prague. Merci à tous ceux qui nous écrivent. Soyez toujours nombreux à nous écrire et à nous écouter.