Zelezny sous les fourches Caudines de la justice
Le directeur de la télévision tchèque Nova, Vladimir Zelezny, depuis plusieurs semaines mis en demeure par une commission d'arbitrage de payer 27 millions de dollars à son ex-associé, la société CME des Bermudes, a de nouveaux démêlées avec la justice. Omar Mounir pour un bref résumé d'une affaire décidément trop compliquée.
Comme un malheur ne vient jamais seul, la créance de 27 millions de dollars, que Zelezny devait payer à son ancien associé, la société CME des Bermudes, arrivait ce jeudi à échéance. Zelezny, ne s'étant pas exécuté dans les délais convenus, le magistrat retient contre lui l'atteinte aux intérêts des créanciers, outre que des intérêts moratoires doivent commencer à courir. A l'exigence de cette créance, le patron de Nova oppose le paiement de 28,5 millions de dollars à la fondation Astrona, du Liechtenstein, précisément en réparation des dommages boursiers, qu'il dit provoqués par l'associé demandeur lui-même. Or la justice reproche à Zelezny d'avoir payé une dette afférente à la télévision Nova, sur son propre patrimoine et d'avoir, ce faisant, confondu délibérément son patrimoine personnel avec celui de la télévision.
Quant à la créance du fisc, elle est, selon le tribunal, de l'ordre de 55 millions de couronnes, pour plusieurs impôts non payés. Et c'est au titre de ce dernier motif, que la justice a mis sous saisie conservatoire, la part de participation de Zelezny à Nova.
La question à se poser, aujourd'hui, parmi l'opinion publique tchèque - Zelezny étant une célébrité dans le pays -, est de savoir s'il est au pied du mur, ou s'il va encore sortir un autre lapin de son chapeau, par ces tours de magie dont il détient seul le secret.