140 000 postes vacants : le gouvernement est demandé de faciliter l’embauche des Ukrainiens

Photo illustrative: Commission européenne

Face à la pénurie de main d’œuvre dont souffre le marché tchèque, les entreprises incitent le gouvernement à donner le feu vert à l’embauche de demandeurs d’emploi d’origine ukrainienne. L’information a été communiquée ce lundi par les représentants de la Chambre de commerce et de l’Union de l’industrie et des transports.

Photo illustrative: Commission européenne
Environ 140 000 postes sont actuellement à pourvoir en République tchèque, postes qui pourraient être occupés par « n’importe quels travailleurs » selon les représentants des employeurs. Les locales recherchent par exemple des soudeurs, usineurs, couturiers, boulangers ou imprimeurs.

Si le gouvernement propose, depuis un certain temps déjà, un programme d’embauche destiné aux Ukrainiens, les entreprises estiment le processus administratif long et compliqué : la délivrance d’une « carte d’employé » dure six mois et le programme ne vise à accueillir que 3 800 travailleurs ukrainiens par an. Les employeurs estiment que ce nombre pourrait doubler, si le gouvernement acceptait d’accélérer la procédure administrative en question, notamment en recrutant plus de personnel des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères, ainsi que du consulat général de République tchèque de Lvov, en Ukraine.

A compter du 1er février, le ministère des Affaires étrangères accepte d’enregistrer 400 de demandes de permis de travail par mois, alors que jusqu’à présent, il n’en enregistrait que 320. Au printemps dernier, le chef de la diplomatie Lubomír Zaorálek a néanmoins déclaré que dans le futur, il ne serait pas possible d’occuper des centaines de milliers de postes vacants par des employés ukrainiens. Selon lui, les autorités tchèques ne sont prêtes à délivrer qu’environ 5 000 permis de travail par an.

Le gouvernement devrait se pencher sur l’embauche de la main d’œuvre ukrainienne mercredi prochain.