20 ans déjà pour l'université d'été des études slaves
Plus de 80 élèves, de tous les âges et venus de plus de 20 pays différents, d'Europe mais aussi d'Amérique et d'Asie, tous motivés pour venir apprendre ou perfectionner la langue tchèque pendant une durée de quatre semaines. Depuis lundi, le coup d'envoi de la vingtième édition de l'université d'été des études slaves a été donné à l'université Palacky d'Olomouc, en Moravie centrale, une date-anniversaire donc, pour ce programme qui mêle cours de langue et pratique au quotidien, sans oublier découverte du pays, grâce à des excursions. Mais laissons plutôt la parole à Tereza Vrbova, une des organisatrices :
Vous voulez dire des musiciens comme Bedrich Smetana ou Antonin Dvorak ?
« Oui, c'est cela. Mais pour d'autres étudiants, c'est parce que leur grand-mère ou leur grand-père sont d'origine tchèque. Ils veulent donc apprendre leur langue. Mais nous en avons aussi qui veulent travailler et étudier ici, dans un futur proche. »
Comment réagissent les tout débutants à la langue tchèque ? Les difficultés pour apprendre la langue diffèrent-elles selon les nationalités ou grosso modo, on retrouve les mêmes remarques, par exemple, sur les déclinaisons, la grammaire ?
« Oui, il y a des différences. Pour les étudiants qui parlent déjà une langue slave - on a par exemple des étudiants d'Ukraine ou de Bosnie-Herzégovine - c'est beaucoup plus facile. Mais on a des Américains qui commencent avec la langue tchèque et pour qui c'est un peu plus difficile. »
Est-ce que tous les ans ce sont des personnes nouvelles ou alors y a-t-il des gens qui reviennent ?
« Il y a des gens qui reviennent, et nous en sommes très heureux. Par exemple, cette année, on a un couple anglais. La femme est d'origine tchèque, ils ont plus de 70 ans et ils reviennent ! Ils sont venus ici il y a deux ans. Ils reviennent parce qu'ils m'ont dit qu'ils aimaient beaucoup l'ambiance et l'atmosphère universitaire. On a aussi des étudiants et notamment des Français, qui reviennent beaucoup. »
Retrouvez la suite de cet entretien dans une prochaine rubrique du Tchèque du bout de la langue...