A la recherche du nouveau gouvernement tchèque
Stanislav Gross, président en exercice de la social-démocratie, chargé de la formation du nouveau gouvernement, après la démission du Premier ministre, Vladimir Spidla, semble être doué et parrainé par les fées.
Pour les sociaux-démocrates, le principal est de regagner la confiance des gens, comme l'a déclaré le chef du parti, Stanislav Gross, à l'issue de la réunion de la direction. A retenir, des critiques dans les rangs sociaux-démocrates, mais plutôt dans les coulisses qu'à la tribune. Des idées, aussi, comme celles du président social-démocrate de la Chambre des députés, Lubomir Zaoralek, ou du président de la Commission étrangère, Vladimir Lastuvka. D'après ce dernier, la social-démocratie devrait gouverner seule mais, dans le cas présent, il est d'accord avec le président en exercice. Et les relations avec les communistes, un parti qui a réalisé un très bon score aux européennes et dans les derniers sondages ? Stanislav Gross poursuit sa statégie : les communistes ? Tout d'abord communiquer et ensuite les vaincre. Horizon le plus proche ? Les prochaines sénatoriales.
Stanislav Gross semble donc maintenir sa « pole position », comme on dit dans le championnat de F 1. Sera-t-il capable de maintenir son éventuel futur cabinet jusqu'aux prochaines législatives, dans deux ans, alors que le Parti civique démocrate, principale formation de l'opposition de droite, fort de son rôle de leader incontesté dans les sondages, réclame des législatives anticipées et compte en démordre ? Une partie qui se jouera certainement après les vacances...