Chellanges de l'élargissement de l'Union européenne

« Chellanges de l'élargissement de l'Union européenne », tel était le titre d'un séminaire organisé à Prague par l'Institut des relations internationales. Parmi les intervenants, il y avait Frans van Daele, représentant permanent de Belgique auprès de l'Union européenne. Astrid Hofmanova lui a posé la question concernant la future présidence belge et son attitude à l'égard de la République tchèque.

«Cette attitude sera celle d'un président qui a l'intention d'exécuter avec un maximum d'efficacité cette tâche, promouvoir un accomplissement aussi rapide que possible des négociations d'adhésion et en essayant de trouver dans ces négociations des solutions de qualité aux différents problèmes qui se posent. »

Concernant un moratoire sur la main-d'oeuvre proposé par l'Autriche et l'Allemagne. Quelle est la position de la Belgique ?

« Nous sommes en train d'étudier les propositions que la Commission a faites à cet égard et notre sentiment est qu'il faut soigneusement examiner ces propositions au moins dans les parties qui répondent à des problèmes réels qui pourraient se poser car une des règles de fond de notre communauté a toujours été que lorsqu'un Etat membre a un problème qu'il sait argumenter et prouver, que les autres essaient de le solutionner. »

Quelle est la réaction de l'Union européenne au moratoire tchèque sur l'achat de biens immeubles en Tchéquie ?

« Nous estimons que lorsqu'un pays candidat demande une période de transition, il faut examiner la réalité du problème, voir si cette période de transition peut résoudre un vrai problème, puisque dans ces négociations nous ne sommes jamais dans une position de vainqueur, nous voulons des négociations qui, à leur fin, apportent des bénéfices à tout le monde. »