Classement de la corruption dans le monde : la Tchéquie recule de six places

Le classement de l’indice de perception de la corruption, source: Transparency International

L’ONG Transparency International a rendu public ce jeudi son classement mondial de l’indice de perception de la corruption. Après une amélioration en 2018, où elle a figuré à la 38e position, la République tchèque a chuté l’année dernière à la 44e place, avec un total de 56 points sur une échelle de 0 à 100 (qui est l’indice minimal).

Le classement de l’indice de perception de la corruption,  source: Transparency International
La Tchéquie partage cette 44e position avec le Costa Rica, la Géorgie et la Lettonie. Les pays qui ont les scores les plus élevés sont la Nouvelle-Zélande et le Danemark, tous deux avec un score de 87, suivis de la Finlande, Singapour, la Suède et la Suisse. En dernière position, la Somalie a atteint seulement 9 points. La France, quant à elle, est 23ème avec l’indice de 69. Elle a perdu deux places comparé à l’année dernière.

Dans le cadre de l’Union européenne, dont les Etats membre ont un indice moyen de 64 points, la République tchèque occupe la 19e place.

Dans son rapport, Transparency International explique la détérioration de la position de la République tchèque par les affaires de détournement de fonds européens qui concernent le Premier ministre Andrej Babiš.

L’Indice de perception de la corruption est basé sur des enquêtes réalisées dans 180 pays avec des hommes d’affaires, des analystes de risques et des universitaires. Ces derniers évaluent, entre autres, la capacité des institutions gouvernementales à réprimer la corruption, l’efficacité des mesures adoptées ou le taux d’abus de pouvoir.