Cyril Svoboda en Nouvelle-Zélande

Jindrich Smitak et Cestmir Cihalik, photo: CTK

Le ministre tchèque des Affaires étrangères, Cyril Svoboda, a rencontré ce dimanche son homologue néo-zélandais Phil Goff, à Wellington. Au programme des discussions notamment, "l'affaire des orchidées".

Jindrich Smitak et Cestmir Cihalik,  photo: CTK
Le scandale provoqué par l'interpellation du doyen de la faculté de médecine d'Olomouc et de l'ancien employé de l'Inspection tchèque de l'environnement, le 18 avril dernier, a été le principal sujet abordé par les chefs des diplomaties tchèque et néo-zélandaise. Arrêtés en possession d'une centaine d'orchidées d'espèces protégées à l'aéroport d'Auckland, Cestmir Cihalik et Jindrich Smitak risquent une peine de trois ans de prison et une lourde amende. En attente de leur procès, ils ont pu s'entretenir avec Cyril Svoboda, qui a plaidé leur cause en argumentant qu'il ne s'agissait pas de criminels impliqués dans un trafic international, mais de deux personnes d'un certain âge qui occupent des fonctions académiques. Cyril Svoboda n'a pu assurer, selon son porte-parole, une aide concrète à ses compatriotes, l'affaire étant entre les mains des juges néo-zélandais, qui prendront leur décision en toute indépendance. "C'est un rêve d'enfant qui se transforme en cauchemar", a déclaré au quotidien Lidove Noviny Jindrich Smitak, l'un des deux accusés, qui ne s'attend toutefois qu'à écoper d'une forte amende. Le procès des deux hommes a provoqué une vive émotion à Prague. Dans un récent sondage, 77% des personnes interrogées déclaraient suivre cette affaire avec attention.

A également été évoqué à l'occasion de cette rencontre entre Cyril Svoboda et Phil Goff le programme "Working Holyday", qui devrait permettre à des milliers de jeunes Tchèques d'aller étudier ou travailler au pays des kiwis. Selon le porte parole du ministère tchèque des Affaires étrangères, la partie néo-zélandaise est tout à fait disposée à mettre en oeuvre ce projet, mais certaines dispositions légales doivent être auparavant modifiées, côté tchèque. Cyril Svoboda a promis que tout serait réglé d'ici la fin de l'année.