Difficiles moments pour le gibier

Pas d'association de charité pour le gibier des champs et forêts tchèques, mais des organisations spécialisées. Ces dernières ont eu un surcroît de travail, pendant les fêtes de Noël, car la neige est tombée en abondance et le thermomètre est descendu très bas en dessous du zéro, pour remonter à plus de 5 degrés, en quelques heures. Le gibier s'en est très mal ressenti. Sans l'aide de l'homme, les pertes seraient importantes, car c'est la loi de la nature : seuls les plus forts survivent. Les organisations de chasseurs, ce sont elles qui prennent soin du gibier en Tchéquie, ont dû remplir les mangeoires, dans les champs et forêts, plusieurs fois par jour : du sel, du foin, mais aussi des fruits, des légumes. Les propriétaires des terrains n'étaient pas contents de l'adoption de la nouvelle loi sur la chasse, qui empiète sur leurs droits, mais ils prennent conscience du fait que, sans les soins apportés au gibier par les organisations de chasseurs, le gibier causerait de graves dommages aux futures pousses printanières. Mauvaises nouvelles, dans certaines régions tchèques : il y a trop de renards, ils deviennent agressifs et attaquent les basses-cours et poulaillers. La raison du surpeuplement ? La vaccination contre la rage. Le remède ? L'augmentation des quotas de chasse.