Emploi : l’Etat veut aider les entreprises menacées par les sanctions russes
Ce mardi, le ministère du Travail et des Affaires sociales a publié les nouvelles conditions permettant aux entreprises d’avoir plus facilement recours au système appelé « Kurzarbeit ». Celui-ci doit permettre d’aider les sociétés tchèques qui pourraient être confrontées à des difficultés temporaires. Le « Kurzarbeit » implique que l’entreprise, en période de crise, continuera à verser à ses employés 60% de 90 % de leur salaire réduit, le reste étant pris en charge par l’Etat à condition que les employés continuent à suivre une formation.
Ce mardi, le groupe de travail interministériel a lancé un appel à la simplification de la procédure d’attribution de cette aide. Néanmoins, les syndicats craignent un abus de ce système par les employeurs. La Confédération tchéco-morave des syndicats a insisté pour que ce programme reste limité à des cas bien précis et à quatre situations particulières : les périodes de crise, les situations exceptionnelles comme les inondations, la restructuration de l’entreprise et les travaux saisonniers.
Le nouveau projet du ministère du Travail et des Affaires sociales sera débattu au conseil des ministres à la fin du mois d’août. Ensuite, le 4 septembre, il figurera à l’agenda des négociations tripartites entre le gouvernement, les employeurs et les syndicats.