En réponse à la crise sanitaire, ils partent faire le tour d’Europe à vélo

Le tour d’Europe à vélo

Français installé à Prague, Olivier Roman a réalisé, avec son associé Nicolas Marty, un tour de l’Europe à vélo. Directeurs d’une agence événementielle basée en Tchéquie, ils ont voulu profiter d’une pause forcée, due au Covid-19,  pour parler de leur activité de façon originale. De retour à Prague, Olivier Roman est revenu sur cette aventure en commençant par raconter la genèse de ce tour.

« Nous avons décidé de mettre en place ce projet à la suite du deuxième confinement qui a mis à l’arrêt l’activité de notre agence DZK. Nous avions décidé de commercialiser nos marques de manière différente et nous avions besoin de visiter l’ensemble de nos bureaux et de rencontrer notre personnel. L’idée est venue de mon associé, Nicolas Marty, qui a souhaité partir à vélo à travers l’Europe. Nous avions imaginé partir début avril mais la prolongation des restrictions nous a contraints à patienter un peu, et c’est ainsi que nous n’avons pu nous élancer que début mai. »

Quel a été votre parcours ?

Le tour d’Europe à vélo | Photo: L’agence DZK

« Nous sommes partis de Paris en direction du nord de la France, dans la région de la Champagne et Reims. Nous sommes allés rendre visite à nos équipes en Belgique et au Pays-Bas, nous sommes donc passés par Bruxelles, Bruges et Amsterdam. Nous avons remonté jusqu’à Rotterdam, puis poussé jusqu’à Copenhague avant de redescendre tranquillement vers l’Europe centrale, en commençant par Prague. Nous avons traversé la région de la Moravie pour nous rendre à Vienne, et enfin nous sommes descendus vers le sud en passant par Bratislava et Budapest. Ce petit périple nous a emmenés du côté de la Roumanie, à Bucarest, en faisant aussi une très belle étape en Transylvanie, et nous avons terminé en Grèce. »

Vous êtes de grands sportifs ?

« Nous le sommes devenus. On faisait un peu de sport mais là, c’est vrai que c’était un challenge puisque nous avons parcouru près de 2 000 kilomètres à vélo. Nous avons eu, certains jours, des étapes longues de 160 km. Même si nous avions un vélo électrique et donc une petite aide, quelques étapes ont quand même été un peu compliquées et intenses. »

Quelle était la journée type ?

Nicolas Marty | Photo: L’agence DZK

« Le réveil était autour de 7h-7h30, avec un petit déjeuner rapide. Ensuite nous prenions nos vélos pour rouler de 3 à 4 heures, nous faisions une grande première étape avec quand même quelques pauses. L’idée principale était de mettre en avant notre aventure sur les réseaux sociaux, donc beaucoup de films, beaucoup de vidéos. Ensuite, une petite pause rapide pour recharger les vélos sur les étapes où cela était nécessaire. Puis nous continuions de rouler l’après-midi, là aussi pendant 3 à 4 heures. Nous avons pris le temps aussi de rencontrer nos équipes et de visiter. Le soir était consacré au montage puisque nous travaillons sur les réseaux, donc un coucher tardif au bout de journées intenses. »

Vous nous parlez de réseaux sociaux. Quels sont vos moyens de communication ?

« Nous avons beaucoup communiqué sur nos réseaux pro, donc LinkedIn, autant sur le compte de la société que sur nos profils respectifs. Nous avons aussi  utilisé d’autres réseaux comme Facebook ou Instagram, et pour cibler une population un peu plus jeune, nous avons publié sur TikTok. »

Quel moment vous a le plus marqués ?

« Je pense que c’est l’étape de Bruges à Rotterdam. C’était non seulement la plus longue, mais elle nous a aussi permis de traverser beaucoup de beaux endroits, en passant d’une partie sauvage le long de la mer du Nord jusqu’à rejoindre une ville très contemporaine avec Rotterdam. Donc beaucoup de paysages et d’infrastructures différents en une journée. »

Nicolas Marty et Olivier Roman | Photo: L’agence DZK

J’ai entendu dire qu’il y avait eu quelques chutes. Pas trop de casse ?

« Il y a eu quelques bobos, mais nous avions bien préparé en amont le parcours pour éviter au maximum les grandes routes. Cela a été un peu plus compliqué sur l’Europe centrale et l’Europe du Sud, où les pistes cyclables sont plus rares. Mais pour le reste, nous avons emprunté des pistes cyclables européennes 70% du temps. »

Quid du logement ?

« Quand mon associé m’a parlé de ce projet, j’étais en contact avec un groupe  hôtelier pour différentes actions possibles. Je leur ai donc demandé s’ils étaient intéressés pour nous sponsoriser et nous accueillir dans les hôtels du groupe sur chacune de nos destinations. »