C'est pour la cinquième fois que le Château de Prague a accueilli la conférence Forum 2000. Elle a pris fin, nous l'avons déjà dit, mercredi, par l'adoption d'une Déclaration. Un point par Alena Gebertova.
Forum 2000
Le Forum 2000 de cette année a offert, probablement, la première opportunité d'une réflexion intellectuelle internationale approfondie sur les attaques terroriste contre les Etats-Unis et la réplique américaine. Le terrorisme, en effet, a été un fil rouge des discussions et des débats des participants. La liste de ces derniers a été, une fois encore, prestigieuse. Parmi les personnalités illustres qui y sont venues, je ne citerai que plusieurs ex-Présidents, dont Bill Clinton, Richard von Weizsäcker, Arpad Göncz ou Frederik Willem de Klerk, Sergueï Kovalyov, député russe, le sheïk Mohammed Mohammed Ali, l'écrivain norvégien Jostein Gaarder ou le chef de la diplomatie américaine, Simon Perez. En ce qui concerne la présence française ou francophone, elle a été, hélas, pratiquement inexistante, sauf l'invité fidèle, le politologue Jacques Rupnik. Les deux autres invités français, Mrs. Alexandr Glucksmann et Bernard Kouchner, se sont excusés au dernier moment pour des raisons graves.
Forum 2000
La tolérance, l'esprit d'ouverture, la générosité, la curiosité intellectuelle... Autant de qualités qui ont caractérisé, traditionnellement, cette rencontre unique de Prague. La première de la série des conférences Forum 2000, rappelons-le, avait eu lieu en octobre 1997, sur l'initiative de Vaclav Havel et d'Elie Wiesel. La dernière, puisque le cycle prévoit au total cinq conférences, vient de se terminer, cette semaine. Sera-t-elle vraiment la dernière ? Une réponse de Pavel Fischer, président du Conseil administratif de la Fondation Forum 2000.
Resumé de l'entretien: En parlant de l'après... il faut s'imaginer aussi la suite, à mon avis, l'un des scénarios possibles est d'organiser des conférences ou des tables rondes d'une importance moindre que jusqu'ici, mais en même temps, promulguer par exemple un projet axé sur le problème de la globalisation à plus long terme. Donc, à mon avis, une suite aura lieu à coup sûr.
