Etat de la production agricole en Tchéquie et récolte de cette année
Le cabinet sortant vient d'examiner l'état de l'agriculture en République tchèque. De cette analyse, il découle que le secteur agricole représente une partie de moins en moins importante dans la création du PIB tchèque. Le nombre de personnes employées dans le domaine agricole est aussi de moins en moins important.
On peut donc constater que l'orientation de l'agriculture tchèque répond pleinement aux tendances enregistrées dans les pays de l'Union européenne. Les chiffres sont clairs : la production agricole ne représente plus que 3 % du PIB en 2005, alors que c'était encore 3,9 % en l'an 2000. Le nombre des employés dans le secteur agricole n'est plus que de 4 %, alors qu'il était de plus de 5 %, il y a encore cinq ans. Qu'en est-il, par contre, de la récolte pour cette année ? En ce qui concerne la moisson, les rendements devraient être inférieurs pour les céréales classiques, blé, orge, avoine ou seigle, de près de 10 %. D'un autre côté, la récolte du soja devrait augmenter de près de 10 % en comparaison avec l'année passée. On déplore, justement, une baisse des rendements à l'hectare du seigle, car les produits de la boulangerie traditionnelle en réclament de plus en plus. A quoi est due cette baisse des rendements ? Principalement à un hiver très long qui a conduit au labourage des semences hivernales détruites par le gel, mais aussi aux inondations du printemps dans certaines régions. Par contre, dans les pays de l'Union européenne, les rendements à l'hectare sont en hausse, tout comme les résultats de la moisson, bien que les superficies aient diminué. Selon les experts tchèques en agriculture, la récolte 2006 en République tchèque se situera dans la « bonne moyenne », tout en suivant les tendances de l'Europe de l'Ouest, donc une plus grande rentabilité. Pourtant, les pertes, dans certains secteurs de la production agricole, sont beaucoup plus élevées que dans la majorité des pays agricoles européens.