Hradec Králové se remet au français
Pour la deuxième année consécutive, l’Alliance française de Pardubice organise ses journées françaises dans la ville voisine de Hradec Králové. Durant quatre jours à compter de lundi, la belle ville de Bohême de l’Est va donc se mettre à l’accent français à travers un programme entièrement gratuit. Directrice de l’Alliance française, Diana Bangoura nous en a dit un peu plus sur le programme de la manifestation :
Un des points du programme que vous avez évoqués est la présentation des régions françaises. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ?
« La France est connue aussi pour sa géographie assez intéressante. Nous avons décidé de faire un point géographique et touristique pour les personnes qui voyagent ou qui ont planifié de voyager, le tout toujours dans une ambiance assez sympathique. »Et quelles sont plus concrètement les régions présentées ? Reste-t-on dans le grand classique ou alors votre idée est-elle également de faire découvrir aux Tchèques d’autres régions qu’ils connaissent peut-être un peu moins ?
« On va essayer de parler de pratiquement toutes les régions. Vu le temps qui nous est imparti, on n’a pas la possibilité de l’approfondir. Après, à l’Alliance française de Pardubice, nous organisons des soirées thématiques sur des régions particulières durant toute l’année et c’est peut-être l’occasion d’approfondir tout cela en venant à Pardubice. Mais effectivement, là, nous allons parler de toutes les régions de France. »
Quel est l’intérêt que vous ressentez pour le français, que ce soit à Pardubice ou à Hradec, qui sont les deux grandes villes voisines de cette région de Bohême de l’Est ?
« Je sais qu’il y a de l’intérêt au niveau du français chez nous à Pardubice. Il y a un fort intérêt non seulement pour les cours mais surtout pour les soirées thématiques ou culturelles, les dégustations, et je sais qu’il y a aussi des gens qui sont en demande d’espaces de rencontre, de communication. Et donc là, je vois qu’il y a un intérêt très grand. A Hradec Králové, il y a également beaucoup d’établissements scolaires qui proposent le français, il y a des écoles très dynamiques qui font du théâtre en français, par exemple. Et puis il y a aussi pas mal d’entreprises et donc une présence française réelle. »
Ces journées françaises sont-elles une manifestation difficile à organiser ?« Je dirais que ce n’est pas si difficile parce que d’une part, nous proposons des choses que nous savons faire, nous avons quand même une expertise dans le domaine du français : tout ce qui est initiation, cours, etc., c’est vraiment notre spécialité. Après, ce n’est que de l’humain, c’est une histoire de rencontres et quand les gens sont emballés, c’est beaucoup plus facile à organiser. J’espère en tous les cas que cette manifestation perdurera. »