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L’année dernière, les vétérinaires ont délivré des passeports pour environ 72 000 chiens, chats et autres furets, soit à peu près le même nombre qu’en 2023. Par rapport à 2019, soit avant la pandémie de Covid-19, cela représente environ 4 000 passeports de moins délivrés. Les détaillants affirment que les produits destinés à calmer les animaux de compagnie en déplacement suscitent un intérêt croissant, avec une augmentation des ventes de poussettes spéciales.

Les chiens, les chats et les furets doivent être munis d’un passeport pour se rendre dans d’autres pays de l’Union européenne. Les personnes qui voyagent dans l’UE avec d’autres types d’animaux doivent se conformer aux règles du pays concerné, indiquent les autorités vétérinaires tchèques sur leur site web. Les chiens représentent la majorité des passeports délivrés l’année dernière (environ 64 000).

Aucun aliment ou litière destinés au bétail ne peuvent désormais être importés en Tchéquie depuis la Slovaquie et la Hongrie. Cette décision a été prise par les autorités sanitaires tchèques en réponse à la propagation de la fièvre aphteuse depuis la Slovaquie voisine. L’interdiction s’applique à l’ensemble du foin, de la paille et du fourrage frais.

Les règles de désinfection des véhicules à la frontière ont également été renforcées. Désormais, les vétérinaires, les douaniers et la police devront également désinfecter et inspecter les véhicules de plus de 3,5 tonnes qui, bien que ne transportant pas d’animaux ou de produits animaliers au moment du contrôle, sont d’ordinaire destinés à en acheminer.

La fièvre aphteuse est l’une des maladies infectieuses les plus contagieuses. Elle se transmet par contact avec des animaux malades, dans l’air mais également via les humains, des outils ou des moyens de transport. Elle n’est pas transmissible à l’homme.

L’ambassade tchèque à Rangoon a reçu la demande officielle d’aide étrangère de la Birmanie suite au tremblement de terre dévastateur de vendredi. Petr Starý, chef de l’ambassade, a déclaré à la Radio tchèque que la demande était en cours d’examen. Selon le ministère tchèque des Affaires étrangères, les pompiers tchèques sont prêts à intervenir mais n’ont pas encore été sollicités. D’après la porte-parole du ministère, Prague apporte déjà une aide financière par l’intermédiaire de la Croix-Rouge internationale, qui opère en Birmanie.

Des ONG tchèques, dont Diakonie et Adra, ont également lancé des campagnes de collecte de fonds pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre en Birmanie et en Thaïlande. Ces organisations, qui sont actives dans la région depuis des années, évaluent actuellement la situation afin de déterminer les besoins d’assistance supplémentaires.

Le tremblement de terre, qui s’est produit vendredi, a déjà fait plus de 1 600 morts et plus de 3 400 blessés.

Le tribunal a infligé vendredi une peine de 7 ans et demi de prison à Pavel Rus pour avoir envoyé des documents antisémites à des institutions et différentes autorités publiques et pour avoir menacé de tuer des juges ou des procureurs. L’homme a été reconnu coupable de sept chefs d’accusation différents, dont menace de commettre un crime terroriste, soutien au terrorisme et soutien au génocide. Le prévenu nie sa culpabilité et a souligné au cours du procès qu’il n’avait pas envoyé les documents, mais que sa femme l’avait fait.

La présidente du jury du tribunal de la ville de Prague a rappelé le témoignage de l’épouse du prévenu, qui avait déclaré avoir peur de lui et qu’il l’obligeait à envoyer des textes et à corriger son orthographe en la menaçant physiquement et psychologiquement. Ses proches et un voisin l’ont également accusé d’être l’auteur des documents.