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Le hockey sur glace reste, et d’assez loin, le sport le plus populaire en Tchéquie, selon une enquête d’opinion menée récemment par l’agence Kantar et un article publié sur le site Sport.cz. Concrètement, 24 % des personnes interrogées affirment que le hockey est leur sport préféré et qu’elles suivent les retransmissions des matchs à chaque fois qu’elles en ont la possibilité. Ce chiffre grimpe même à 43 % dès lors que la question porte  sur un suivi très régulier des rencontres.

Le hockey, qui avait permis à la Télévision tchèque de réaliser des audiences record l’année dernière lors du Championnat du monde organisé en Tchéquie (3,8 millions de spectateurs pour la finale), tournoi qui avait lui-même enregistré un record de fréquentation dans l’histoire de la compétition avec près de 800 000 spectateurs en l’espace de deux semaines, devance le football et le biathlon.

Toujours selon le même sondage, seuls 16 % et 31 % des Tchèques ont répondu positivement aux mêmes questions concernant le football. Celui-ci reste toutefois, et là aussi de très loin, le sport le plus pratiqué dans le pays avec quelque 3 500 clubs et près de 360 000 licenciés, et c’est aussi lui qui, en moyenne, attire le public le plus important dans les stades.

Enfin, concernant la pratique, le cyclisme, la natation, la marche et la course à pied sont les activités sportives préférées des Tchèques.

La Chambre des députés a approuvé, mercredi, le projet du gouvermement visant à augmenter progressivement les dépenses militaires de la Tchéquie pour que celles-ci représentent au minimum 3 % du produit intérieur brut d’ici à 2030 au plus tard. Le président de la République, Petr Pavel, a assisté à la séance.

Les représentants des quatre partis de la coalition gouvernementale ainsi que des Pirates ont voté en faveur de cette hausse, tandis que les membres du mouvement populiste ANO et du parti d’extrême droite SPD n’ont pas participé au vote en signe de protestation contre la décision du gouvernement de faire tenir la session à huis clos en raison de la présentation d’informations classées secrètes.

Dans la résolution adoptée, la Chambre soutient pleinement « toutes les mesures conduisant à la modernisation de l’armée et au développement de ses capacités au profit de la capacité de défense de la République tchèque et conformément aux engagements pris dans le cadre de son appartenance à l’Alliance (atlantique) ».

Une explosion a frappé mardi un des bâtiments de l'entreprise STV Group, qui produit des munitions à Polička, en Moravie. Une personne a été grièvement blessée. Selon la police, la cause possible de l'explosion serait un défaut dans la technologie de production dans l’une des halles. Tous les employés ont été évacués. La production a repris plus tard dans la journée.

STV fournit de grandes quantités d'obus d'artillerie à l'Ukraine dans le cadre de l'initiative tchèque sur les munitions. Cependant, l'usine de Polička produirait des munitions d’un calibre différent de celles qui sont destinées à l'Ukraine.

Selon les informations de l’hebdomadaire Respekt, une cyberattaque d’envergure s’est également produite lundi sur le système de sauvetage des pompiers dans les régions de Hradec Králové (voisine de la région où se trouve Polička) et de Zlín. Une enquête a été ouverte. Si le lien entre les deux incidents n’est pas établi, la police vérifie toutes les options, selon l’hebdomadaire. En 2014, deux entrepôts de munitions avaient explosé à Vrbětice : selon la Police tchèque, les auteurs de l’attentat étaient deux agents du GRU, le service de renseignement militaire russe.

A compter de minuit ce jour, la circulation à la frontière tchéco-slovaque sera limitée à quatre points de passage et les camions devront obligatoirement être équipés de tapis de désinfection en raison du risque de propagation de la fièvre aphteuse.

Selon ministre tchèque de l’agriculture, Marek Výborný, la situation sanitaire se détériore de manière significative chez le voisin slovaque. Un nouveau foyer a été signalé à la frontière entre la Slovaquie, la Hongrie et l’Autriche, et la zone de protection s’étend désormais à l’Autriche.

A noter également qu’en raison de la propagation de la fièvre aphteuse, le ministère de l’Agriculture envisage d’introduire une désinfection obligatoire à l’entrée des exploitations du pays.