La grotte Katerinska
La grotte Katerinska fait également partie du Karst morave. Par exemple, des os de loups, ours, hyènes, chevaux, mammouths, lions et rhinocéros préhistoriques ont été découverts à l'entrée de la grotte. Un foyer, des outils en os et silex prouvent la présence de l'homme de l'âge de la pierre taillée. L'intérieur de la grotte Katerinska doit sa beauté aux fines stalagmites qui forment un ensemble féerique, appelé la Palmeraie.
La grotte Katerinska fait également partie du Karst morave. Par exemple, des os de loups, ours, hyènes, chevaux, mammouths, lions et rhinocéros préhistoriques ont été découverts à l'entrée de la grotte. Un foyer, des outils en os et silex prouvent la présence de l'homme de l'âge de la pierre taillée. L'intérieur de la grotte Katerinska doit sa beauté aux fines stalagmites qui forment un ensemble féerique, appelé la Palmeraie. Dans une des parties de la grotte se trouve un groupement de stalactites et stalagmites collées dans le mur. Le phénomène naturel fait penser à une sorcière s'appuyant sur sa canne. L'excellente acoustique de la grotte permet d'organiser pour des occasions solennelles, des concerts ou des représentations de choeurs.
Au temps de l'homme de l'âge de la pierre polie, vivait en ces lieux une femme qui se consacrait à la magie blanche. Elle connaissait bien toutes les plantes et savait guérir les pires maux du corps humain. Mais la femme était capable également de parler aux bêtes sauvages. Rien d'étonnant, donc, à ce qu'elle ait vécu dans la grotte en compagnie d'un ours, d'un loup et d'une hyène. Souvent elle sortait dans la forêt vierge pour cueillir des plantes médicinales. Alors, elle s'arrêtait parfois et imitait les bruits que faisaient les mammouths ou les rhinocéros. En fait, elle discutait avec ces bêtes féroces que tout le monde craignait. Un jour on lui amena un homme déchiqueté par un lion. Ses blessures étaient très graves et il avait perdu beaucoup de sang. Ses proches avaient perdu tout espoir. La femme prit quelques plantes qu'elle appliqua sur les blessures. Puis, très vite elle fabriqua des cataplasmes, à base de vase et d'urine notamment. Ensuite, elle remplaça les plantes par les cataplasmes et laissa l'homme dormir. Déjà le lendemain les blessures commençaient à se refermer et n'étaient plus infectées. En quelques jours l'homme guérit. Plus tard, au Moyen Age, on appela ce genre de femmes des sorcières.