La présidence italienne de l'UE vue par la presse tchèque

Silvio Berlusconi et Pat Cox, photo: CTK

Une partie seulement de la presse tchèque, de ce mardi, consacre une attention au fait que l'Italie préside, dès maintenant, l'Union européenne. Deux grands quotidiens pourtant, à l'instar de la presse européenne, apportent des réflexions sur les différents aspects de cette présidence et, assez naturellement, sur le personnage de Silvio Berlusconi.

Silvio Berlusconi et Pat Cox,  photo: CTK
Le journal Pravo écrit que, pendant les six mois de sa présidence de l'Union européenne, l'Italie aura un programme bien lourd. D'abord, il s'agit de mener à bien la conférence intergouvernementale, au programme de laquelle figurent les négociations finales sur la Constitution européenne. Une tâche pas facile, souligne le journal, car les petits Etats, dont la Tchéquie, demandent un débat long et approfondi sur ce thème. L'encouragement de l'économie par l'accélération du programme de construction de réseaux de communication transeuropéens ou la protection des frontières extérieures de l'Union se présentent comme autant de prochaines priorités pour Rome.

Le journal Pravo informe ses lecteurs des critiques que le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, essuie dans les milieux politiques européens. Il cite les paroles d'un député allemand, selon lequel «avec Berlusconi à la tête de l'UE, l'ombre plane sur l'Europe ». Et de rappeler ses démêlés avec la justice italienne.

« L'Union européenne a devant elle un semestre houleux », titre le quotidien Mlada fronta Dnes. La première chose qui arrivera à Silvio Berlusconi, écrit-il, c'est qu'il sera mal accueilli sur le sol du Parlement européen. Il évoque ses différentes affaires et constate que les qualités personnelles et les attitudes politiques de Berlusconi - dont une profonde admiration pour les Etats-Unis - risquent d'approfondir, encore davantage, son isolement au sein de l'Union européenne.