Le big-bang du ministre Gregr
Des dépenses en perspective au conseil des ministres, ce lundi. Des dépenses en guise d'investissement dans des secteurs rentables ou à rentabiliser. Des dépenses en guise de soutien à un secteur minier exsangue et en voie d'extinction. Omar Mounir.
Mais là aussi, comme partout, il faut le nerf de la guerre. En l'an 2002 le big-bang sera financé à hauteur du tiers à partir du Fonds national de soutien aux infrastructures de transport et au logement. Moins du quart proviendrait du budget de l'Etat, tandis que les sources privées devraient apporter environ 13 milliards de couronnes. Le ministre Gregr refuse l'idée, selon laquelle, cela ferait un trou de plus dans le budget. Cependant, pour Vaclav Klaus, leader de l'opposition, tout cela est du « déjà vu » et ce principe s'appelait, autrefois, la "planification centralisée".
Une autre dépense à terme, de 27 milliards de couronnes, a été décidée, ce lundi, en conseil des ministres. Echelonnée de 2002 à 2005, principalement sous forme de ponctions budgétaires, elle sera destinée à la mise en veilleuse progressive, jusqu'à leur liquidation, des mines de charbon, de fer et d'uranium. Selon le projet, présenté par le ministre Gregr, ce secteur d'activité a coûté à l'Etat, l'an dernier, 4,9 milliards de couronnes, et il coûtera, cette année, plus de 5 milliards de couronnes.