Le courrier de la semaine

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Bonjour à toutes et à tous ! Dans ce magazine, nous évoquerons un roman tchèque célèbre, ainsi que la rénovation du siège historique de la Radio tchèque ou encore le passé commun des Tchèques, des Slovaques et des Ruthènes.

Marie Prat nous pose, dans son courriel, la question suivante : « Savez vous si le livre ‘Babitchka - Grand-mère’ de Božena Němcová a été traduit en français ? J'ai bien trouvé ce livre sur des sites de vente en français mais ne suis pas sûre qu'il s'agisse d'une traduction, et je ne saurai le lire en ‘čeština’ ! »

Oui, madame Prat, il s’agit d’une traduction : ce chef-d’oeuvre de la littérature tchèque du XIXe siècle avait été traduit en français par Eurydice Antolin et publié en 2008 aux Editions Zoé, dans la collection Les classiques du monde. Par ailleurs, Václav Richter a récemment parlé à l’antenne d’une adaptation hors du commun de « Babitchka », présentée actuellement au théâtre Studio Ypsilon de Prague.

Philippe Marsan de Biganos veut savoir « où en sont les travaux dans le bâtiment de la Radio tchèque et la rénovation de l’ascenseur ? Avez-vous une exposition permanente avec quelques anciens récepteurs ?, demande-t-il.

M. Marsan, la rénovation du bâtiment historique de la Radio, datant des années 1930 et classé monument national, a été achevée l’année dernière. A noter que le coût de celle-ci, très élevé, a fait débat... Les bureaux de Radio Prague ne se trouvent pas dans ces locaux reconstruits, mais dans le bâtiment adjacent, moderne, qui abrite également les nouveaux studios. Au rez-de-chaussé est installée, depuis plusieurs année déjà, une exposition permanente de postes radio. Quant au fameux « pater noster », cet ascenseur en mouvement continu installé dans le bâtiment de la radio en 1929 et qui fonctionne impeccablement jusqu’à nos jours : oui, il également été rénové avec succès. Sachez que s’il existe, dans toute la République tchèque, à peine une centaine d’ascenseurs de ce type (dont une vingtaine à Prague), le « pater noster » de la Radio tchèque est le plus ancien parmi eux.

Jean-François Meile qui écoute fidèlement Radio Prague à Ars-Sur-Moselle, nous demande si « le ruthénien est encore beaucoup parlé en République tchèque ? »

M. Meile, le ruthénien, vous ne l’entendrez presque jamais en République tchèque, mais en revanche, il est parlé au sein de la minorité ruthène dans la région de Prešov, en Slovaquie orientale. Pour rappel : la Ruthénie subcarpathique, cette bande de territoire située dans l’actuelle Ukraine, près de la frontière avec la Slovaquie, fut d’abord rattachée, en 1919, à la Tchécoslovaquie, puis incorporée, en 1945, à l’URSS. Enfin, lors du recensement de la population tchèque en 2001, quelque 1100 habitants du pays déclaraient leur appartenance à la nationalité ruthène.

Un grand bonjour à notre auditeur africain Henri Gustave Bodjé. Il nous écrit : « Je souhaite que votre radio continue à diffuser en français car l’anglais n’est pas la langue de tout le monde. J’étais un auditeur fidèle de Tiassalé, en Côte d’Ivoire, mais j’ai dû arrêter l’écoute pendant un certain temps. Maintenant, je vis dans la capitale, j’étudie à la fac et je continue à vous écouter. »

Merci à ceux qui viennent de nous faire parvenir leurs rapports d’écoute : parmi eux, Vincent Mutalemb Bey de la République démocratique du Congo, Mohamed Goumidi d’Algérie, Osamu Aikawa de Japon, Roger R. Roussel du Canada, Maurice Etrillard, Christian Ghibaudo et Christian Canoen de France. Enfin, nous saluons Jean Pierron du Radio DX Club d’Auvergne. Il nous suggère, dans son courriel, de diffuser ce samedi 20 mars, à l’occasion de La journée internationale de la langue française, la chanson « Douce France » de Charles Trenet. Avec plaisir, M. Pierron...