Le FMI presse la République tchèque de procéder à des réformes
L'instabilité politique dans laquelle est plongée la République tchèque depuis désormais près de six mois pourrait avoir des conséquences néfastes sur la situation économique du pays et freiner sa croissance. Telle est la principale conclusion qui ressort du rapport de la dernière mission du Fonds Monétaire International (FMI) en République tchèque.
C'est d'ailleurs en tenant compte de l'état de ces finances, le déficit public ne devant pas dépasser 3 % du PIB, que le gouvernement et la Banque de République tchèque ont récemment décidé de repousser à une date ultérieure l'adoption de l'Euro, initialement prévue en 2010. Si les analystes estiment l'adoption de la monnaie unique possible en 2012, ils précisent toutefois que la mise en place de réformes est indispensable pour cela.
Outre celle des finances publiques, une réforme des dépenses sociales, et notamment des systèmes de retraite et de santé, est également nécessaire. Ces mesures restent toutefois impopulaires auprès de l'électorat. Le prochain gouvernement, quelle que soit sa composition, risque donc de les remettre à plus tard en attendant l'organisation de nouvelles élections législatives, probablement en 2009.