Le gouvernement adopte la conception nationale de politique familiale

Le gouvernement vient d'adopter la stratégie de politique familiale qui devrait conduire à une hausse de la natalité en République tchèque.

Le rapport de l'ONU sur l'état de la population classe la Tchéquie parmi les pays qui affichent la plus basse natalité dans le monde : seulement 1,19 enfant par femme. La situation est la même en Slovaquie et, d'après le directeur du Fonds de population de l'ONU dans ce pays, Alain Mouchiroud, la natalité n'augmentera pas en Tchéquie, tant que l'Etat ne créera pas les conditions nécessaires à une vie harmonieuse partagée entre l'emploi, la carrière, et la vie de famille. C'est ce dont a pleinement conscience le ministre du Travail et des Affaires sociales, Zdenek Skromach, qui a présenté la conception nationale de la politique familiale au gouvernement. Bien qu'avec certaines réserves, elle a été adoptée, bien que certains politiciens de la coalition gouvernementale lui reprochent d'être trop générale. Pourtant, on y trouve des mesures concrètes, surtout en ce qui concerne l'égalité entre les hommes et les femmes dans l'éducation des enfants, mais aussi les congés de maternité, comme l'explique le ministre Zdenek Skromach :

Zdenek Skromach
« Les pères pourraient prendre des congés de maternité à partir de la septième semaine du nouveau-né, avec une allocation représentant 70 % de la base calculée pour les congés. Après 21 semaines, ils pourront rester en congés parentaux, avec une allocation parentale. Jusqu'à maintenant, il ne pouvait que rester en congés parentaux avec une allocation de 3 500 couronnes par mois. La nouvelle loi devrait entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2006. »

Cette nouvelle loi devrait favoriser les femmes qui, pour ne pas perdre un emploi lucratif, enrayer une carrière, ne veulent pas avoir un ou plusieurs enfants. Leur rôle dans les soins aux enfants en bas-âge pourrait être assuré par le père. Zdenek Skromach promet aussi d'autres avantages financiers aux familles nombreuses :

« Nous comptons aussi sur une allocation supplémentaire pour les enfants de moins de trois ans, destinée à payer les éventuels soins de garde ou autres, afin que la famille puisse bénéficier d'autres services qui lui faciliteraient la vie. »