Le principal accord sur la base radar américaine en Tchéquie est prêt à être signé
En première page du quotidien économique Hospodarske noviny, le Premier ministre tchèque, Mirek Topolánek, déclare que « rien n’empêche que la déclaration sur la signature de l’accord ait lieu lors du sommet de l’OTAN ». D’après lui, il ne manque plus qu’à définir le lieu de la signature, car tous les problèmes auraient été résolus.
« Nous sommes capables de préparer le principal accord dans les semaines à venir. Nous n’avons pas précisé si ce sera encore avant le sommet de l’OTAN, pendant ou après, car cela n’est pas le plus important. Notre engagement est plutôt compliqué par la position de la Pologne. Je ne pense pas que ses revendications à l’égard de la partie américaine puissent être acceptées. Pour cela, toutes mes déclarations restent toujours au conditionnel. »
Le chef de la diplomatie tchèque, Karel Schwarzenberg, a aussi rappelé à la Télévision tchèque qu’une question n’était toujours pas résolue : celle de l’environnement et de la liquidation des éventuelles dommages écologiques. On l’écoute :
« Il existe encore des détails à régler sur certaines questions écologiques. En effet, la juridiction américaine est un peu différente de celle qui est en vigueur en Tchéquie. Je ne considère pas cela comme de gros obstacles, mais cette question doit être éclaircie et réglée. »
Dans ce sens, le ministère tchèque de l’Environnement insiste sur l’importance de garanties de la part des Etats-Unis, dans le cas d’éventuels dommages écologiques causés par les installations américaines sur le territoire tchèque. Ensuite, les accords pourraient être signés au mois de mai, au plus tard. Petite satisfaction pour le président de la République, Václav Klaus, qui a rencontré l’un des génies du jeu d’échec, plusieurs fois champion du monde, le Russe Garri Kasparov, qui participait à un tournoi au château de Hluboka, le week-end écoulé. Kasparov, personnalité très connue de l’opposition à Vladimir Poutine, a certes battu le fils du président tchèque, Jan Klaus, mais a assuré son père que pour la grande majorité des Russes, le radar américain implanté éventuellement en Tchéquie ne leur posait aucun problème et, qu’en fin de compte, cela ne les intéressait pas beaucoup.