Le rapport sur l'état de l'environnement : le trafic automobile est la première source de pollution de l'air en Tchéquie
Le ministère de l'Environnement a publié le rapport sur l'état de l'environnement en Tchéquie en 2004. Qu'est-ce qu'il en ressort ?
Quant aux autres indicateurs, le bilan est plutôt négatif : La production de l'énergie à partir des sources renouvelables ne couvre que 4% de la consommation nationale, alors que l'exigence énergétique est l'une des plus élevée à l'échelle européenne. Les forêts tchèques sont les plus frappées par la pollution en Europe. En dépit d'une amélioration de la qualité des eaux dans les grandes rivières, il existe toujours de nombreux cours d'eau à haut degré de pollution.
La situation est la plus grave en ce qui concerne la pollution de l'air par le trafic automobile. En 2004, il a rejeté dans l'atmosphère 5 760 tonnes de particules de poussière. Le rapport avertit que la concentration de fines particules de poussière a dépassé les limites autorisées sur 3,5% du territoire du pays habité par 34% de la population. Quant aux émissions de CO2, elles dépassent sensiblement la moyenne des anciens pays européens, de 60% sur un km2. Le problème de la Tchéquie est que plus de la moitié des voitures qui roulent sur les routes sont âgées de plus de 10 ans, elles déversent donc plus de déchets et sont plus bruyantes, sans parler du fait que leur nombre a augmenté de 58%, par rapport à l'an 1990.
Comme il est constaté encore dans le rapport en question, cette année est la première où une norme européenne plus sévère sur la protection de l'environnement est appliquée dans l'ensemble des villes européennes. Quant à notre pays, à 3 mois de la fin de l'année, il est clair que cette norme ne sera pas respectée dans la plupart des grandes villes, dont Prague. La norme autorisée des particules de poussières invisibles a été dépassée dans plus de la moitié des 85 stations de mesurage automatique. Les sanctions pour la violation de la législation européenne en matière de protection de l'environnement ne sont donc pas à exclure, de la part de la Commission européenne.