Le taux de natalité en Tchéquie : le proche avenir s'annonce optimiste
La natalité progresse en Tchéquie. Cette constatation favorable ressort des données rendues publiques par l'Institut des statistiques, et l'expérience de l'une des cliniques obstétriques pragoises les plus réputées ne fait que le confirmer.
Quoique réjouissante, la natalité croissante confronte certains hôpitaux à un problème grave, celui de manque de lits. Comment se présente la situation à la clinique obstétrique U Apolinare, dans le 2e arrondissement de Prague ? Le professeur Zdenek Hajek au micro de Radio Prague :
« Chaque hôpital a un nombre limité de lits pour les femmes après l'accouchement, et il peut donc arriver qu'il en manque. Dans ce cas-là, il est possible soit d'occuper des lits dans d'autres parties de la clinique, soit d'envoyer les femmes dans d'autres hôpitaux qui peuvent les accueillir. Notre hôpital U Apolinare effectue entre 300 et 400 accouchements par mois, soit 10 % de plus par rapport aux années précédentes. L'âge des femmes qui accouchent de leur premier enfant est aujourd'hui plus élevé qu'auparavant : entre 26 et 30 ans, ce qui est la même tendance comme dans les pays d'Europe occidentale. »A la question de savoir si c'est la politique de l'Etat qui pousse les familles à avoir des enfants, le professeur Hajek répond :
« Non, je ne le pense pas, la politique de l'Etat n'y joue pas un rôle, je me rappelle que sous le socialisme, la forte natalité était vantée comme un succès de la politique gouvernementale, mais ce n'est pas ça : les parents qui le souhaitent ont les enfants, quelque soit le régime... »