L'engagement tchèque au Proche-Orient
La recherche de la paix au Proche-Orient et le rôle de médiateur que pourrait jouer la République tchèque dans la solution des problèmes à la frontière entre la Syrie, le Liban et Israël - voilà les questions majeures au programme de la visite du chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda, le week-end écoulé, au Liban et en Syrie.
"La paix est possible, et la voie y conduit par la feuille de route. En ce qui concerne son accomplissement, nous ne sommes pas contents non pas de l'édification de la barrière de sécurité par Israël, mais du tracé de cette barrière qui grandit, souvent, très loin à l'intérieur de la rive occidentale du Jourdain. Nous sommes pour le respect de la ligne verte de 1967. Nous sommes contre les nouvelles colonies juives sur les territoires palestiniens et contre ce que l'U.E. appelle "extrajudicial killing", c'est-à-dire les mesures de répression. D'autre part, nous condamnons le terrorisme dans toutes ses formes."
Après son entrée dans l'UE, la Tchéquie aura un rôle plus important à jouer dans la région du Proche-Orient. Celle-ci sera l'une des priorités de sa politique étrangère, a souligné Cyril Svoboda en Syrie.
A Beyrouth, le ministre tchèque a rencontré l'émissaire spécial de l'ONU pour le Liban, Staffan de Mistura. Ce dernier a émis le voeu que la Tchéquie joue un rôle de médiateur, lors de la solution des problèmes à la frontière entre le Liban, la Syrie et Israël. Selon Svoboda, Prague est prédestinée à participer à la solution du conflit par trois conditions essentielles:
"Ses rapports exceptionnellement bons avec les USA, une bonne position au sein de l'UE et ses bons rapports avec l'Etat d'Israël. La quatrième condition, les rapports traditionnellement bons de la Tchéquie avec les Etats arabes."