Les activités du Centre tchèque à Paris
Le Centre tchèque de Paris propose au public toute une gamme de programmes et d'activités diverses. Vaclav Richter a demandé des précisions au directeur du Centre, Michael Wellner-Pospisil.
Quels sont les programmes les plus intéressants que vous présenterez au public dans le proche avenir?
"C'est une question très difficile. Evidemment, je considère que tous nos programmes sont intéressants. Enfin il s'agit notamment des programmes qui sont devenus une tradition chez nous, par exemple des soirées de jazz. Nous préparons une deuxième édition du festival de jazz qui s'appelle Jazzcolor, et qui a eu lieu pour la première fois l'année dernière avec la participation de dix pays différents. Cette année, on a été contacté par d'autres pays et on a été obligé d'élargir notre programme. Donc, cette année il y aura 15 pays participants et nous avons élargi aussi les lieux, parce qu'il ne sera plus possible de ne le faire que chez nous, dans notre Paris-Prague Jazz Club. Ce festival aura lieu donc également à l'Institut finlandais et à l'Institut hongrois qui sont très proches du Centre tchèque à Paris."
Vous aviez l'ambition de faire revenir le jazz dans le Quartier latin. Est-ce que vous avez réussi?
"Je crois que oui, parce que nos soirées de jazz sont devenues très très populaires et on a plutôt le problème du manque de places. On est obligé de refuser beaucoup de monde. Tous les vendredis, cette année tous les deux vendredis, il y a effectivement une queue qui bloque la rue Bonaparte. Cela nous fait plaisir, mais en même temps c'est décevant pour ceux qui traversent tout Paris pour venir et qui n'arrivent pas à entrer. Pour nous, qui sommes obligés parfois de refuser des gens, ce n'est pas très agréable. "
Et à part le jazz?
"A part le jazz, il s'agit de nos activités de musique classique. On a un projet avec le festival Pablo Casals à Prague et en France pour organiser des master-class avec l'aide de l'Union européenne, nous avons nos programmes traditionnels comme Musicolor. Ce sont les concerts commentés par des musicologues ou par les artistes eux-mêmes. Et nous voulons aussi lancer des concerts des jeunes, de très jeunes talents. Il y aura donc un concert de Lukas Klansky (fils du célèbre pianiste Ivan Klansky) un jeune pianiste de 13 à 14 ans, concert auquel participera aussi un jeune musicien français, parce que nous croyons que si l'on met ensemble ces deux jeunes, une amitié peut naître et peut apporter beaucoup de fruits à l'avenir."