Les dix ans d'existence du Centre tchèque de Paris et les adieux de son directeur
Le Centre tchèque de Paris a fêté, en fin de semaine dernière, son dixième anniversaire : l'occasion de dresser le bilan de son existence. Ce sera avec notre correspondant dans la capitale française, Jiri Slavicek....
« Le 25 mai dernier au soir, le temps à Paris était à l'orage. Mais ni la pluie ni les éclairs n'ont réussi à altérer la bonne humeur du public, aussi bien français que tchèque, réuni dans la grande salle Janacek du Centre culturel tchèque, au coeur du Quartier Latin. Les gens sont venus en très grand nombre, non seulement pour fêter le 10e anniversaire de l'ouverture du Centre, mais aussi pour dire merci et au revoir à son directeur, Michael Wellner Pospisil, qui s'en va en Bulgarie, pour diriger le Centre culturel tchèque de Sofia, après avoir animé, pendant sept ans, celui de Paris. Il a pris la succession de Lucie Svobodova, qui a assuré en 1997 son ouverture et qui est aujourd'hui à la tête du Centre tchèque de Stockholm. M. Wellner Pospisil sera remplacé, dans le fauteuil directorial, par sa plus proche collaboratrice, Jitka de Préval.
La soirée de vendredi a été rythmée par l'ensemble musical gitan Bengas, fondé à Prague en 2001. Les deux premiers directeurs du Centre tchèque à Paris laissent derrière eux une brochure abondamment illustrée rappelant les grandes expositions, ainsi que les lectures, projections de films et autres événements culturels organisés au Centre depuis son ouverture en 1997, par les épouses des présidents de l'époque, Mmes Bernadette Chirac et Olga Havel. Dix ans pour une institution culturelle qui a su attirer son public, c'est un bel âge. Mais au lieu de citer ses différents succès, il vaut mieux mentionner autre chose : 18 rue Bonaparte à Paris est devenu au cours de ses dix années d'existence non seulement l'adresse d'une institution reconnue et visitée, mais surtout une adresse qui compte dans la vie culturelle parisienne. »