Les jumeaux Forman chevaliers des Arts et des Lettres
Retour sur la cérémonie de remise des insignes français de Chevaliers de l’ordre des Arts et des Lettres à Matěj et Petr Forman cette semaine à l’ambassade de France de Prague.
Retour sur la cérémonie de remise des insignes français de Chevaliers de l’ordre des Arts et des Lettres à Matěj et Petr Forman cette semaine à l’ambassade de France de Prague. Un petit film réalisé par Iris Carrière, la fille de Jean-Claude, a été précédé par leur parcours retracé façon marionnette dans une performance digne de l’univers bien à eux des jumeaux Forman, dont la carrière a été très liée à des rencontres et des séjours dans l’Hexagone. Le premier de ces séjours remonte à l’année 1968 à Paris où a habité leur réalisateur de père, Miloš Forman, avant son départ pour les Etats-Unis.
Après la cérémonie mardi soir, Matěj Forman a livré quelques impressions et souvenirs au micro de Radio Prague International. Extraits de cet entretien qui peut être écouté dans son intégralité en cliquant sur Lecture ci-dessus :
« J’ai été un peu stressé par ce moment mais je suis très content et honoré de recevoir cette médaille avec ce mélange des genre entre notre entourage et le sérieux de la cérémonie après cette décision de la France qui nous honore. »
« Ma professeure de français a été importante pour moi, elle nous a accompagnés tout au long de notre chemin. »
« A 4 ans à Paris ce n’était pas facile pour nous, notamment à l’école maternelle où on avait été inscrit et où on ne voulait pas aller. Je me souviens de petites choses de ce moment, de notre père qui nous a aussi emmenés au bord de la mer, dans laquelle il est entré avec nous dans ses bras. »
« Le film Homolka a tobolka dans lequel on a tourné enfants avec mon frère est un grand souvenir avec une équipe d’acteurs formidable. C’était comme des vacances et c’est surprenant pour nous que ce film soit devenu culte pour les Tchèques. Jaroslav Papoušek, le réalisateur, était sur un tableau qu’a gardé notre père en très bonne place dans sa maison aux Etats-Unis. »
« On a rencontré Iris Carrière à intervalles réguliers quand on visitait notre père. On garde ce lien et prolonge la grande amitié qu’entretenait son père avec notre père. »