Les leaders des partis ne fléchissent pas dans leurs positions
Un bref moment de répit pour les hauts représentants tchèques, ce lundi après-midi, avec le premier match disputé par les footballeurs tchèques aux championnats du monde de football.
Sinon, leur principale préoccupation est de trouver une solution à l'impasse dans laquelle la scène politique tchèque s'est retrouvée après le dépouillement des suffrages à l'issue des récentes élections législatives, qui se sont soldées par ce que l'on pourrait appeler un match nul, pour employer une image footballistique. Les acteurs concernés campent pour l'instant sur leurs positions. Mirek Topolanek, chef de l'ODS, chargé de former un cabinet, continue à opposer un non catégorique à un cabinet d'experts proposé par le Premier ministre sortant Jiri Paroubek, social-démocrate, aussi bien qu'à la création d'une grande coalition ou à des élections anticipées. Jiri Paroubek de son côté ne fléchit pas dans sa décision de ne pas soutenir le cabinet Topolanek. On rappellera que sans son soutien et celui du parti des communistes, le cabinet n'obtiendra pas au Parlement la confiance. En dépit des déclarations apparemment fermes et décidées des leaders des principales formations politiques - adversaires farouches il y a dix jours encore - tous les scénarios semblent désormais possibles. D'autant que leur discours est aujourd'hui plus tempéré et plus conciliant, ne serait-ce qu'au niveau personnel. Dans ce climat s'inscrit aussi un prochain tête-à-tête programmé entre Topolanek et Paroubek, dont le lieu et la date sont maintenus secrets. Pas d'histoire d'amour pourtant entre les deux politiciens : Mirek Topolanek a refusé la proposition de Jiri Paroubek de l'accompagner à bord de l'avion spécial gouvernemental à Gelsenkirchen en Allemagne, pour le match entre la sélection tchèque et celle des Etats-Unis. Il s'y rend « avec des amis », en voiture... A suivre ce feuilleton politique estival à la tchèque.