Les lycéens tchèques plongés dans leurs bouquins
La fin de l'année scolaire approche et avec elle la perspective des examens. Pour les élèves des lycées tchèques, c'est la maturita, équivalent du baccalauréat français, qui les empêche de profiter pleinement des beaux jours du mois de juin. Guillaume Narguet vous rafraîchit la mémoire en vous rappelant de "bons" souvenirs.
Car aujourd'hui, même si le français reste certes la troisième langue la plus étudiée dans les lycées tchèques, loin derrière l'anglais et l'allemand, bien des choses ont changé. Seule l'épreuve de tchèque est restée obligatoire pour tous les étudiants, quelle que soit la formation suivie. Le programme du baccalauréat doit se composer d'un minimum de quatre matières. Les élèves, selon l'orientation qu'ils entendent poursuivre après le lycée, peuvent donc choisir librement un minimum de trois matières enseignées au cours de l'année. Dans les lycées classiques, une grande majorité choisit une langue étrangère.
A la différence de la France, les épreuves des examens, et de ce fait leurs niveaux, diffèrent selon les établissements. Cela rend problématique et inégale l'appréciation à sa juste valeur du diplôme. Depuis plusieurs années, le débat sur une standardisation à l'échelle nationale du baccalauréat refait régulièrement son apparition. Standardisation qui permettrait une objectivité indispensable dans la reconnaissance des études secondaires. L'idée serait donc d'instaurer un examen d'Etat identique dans toute la république, similaire à ce qui se fait en France dans les académies. Mais comme dans de nombreux autres domaines de l'éducation, les discussions traînent pour l'instant en longueur.