Les positions de certains partis politiques à moins d’un mois de la présidentielle
Moins d’un mois nous sépare de l’élection du chef de l’Etat tchèque par les deux chambres du Parlement. La position des différents partis politiques représentés au Parlement se cristallise, surtout celle des communistes.
« L’élection a lieu à scrutin secret et donc, chaque député et chaque sénateur a le droit de ne pas révéler pour qui il a voté lors de l’élection présidentielle. La direction du parti a décidé de respecter ce secret et de ne pas faire pression sur nos législateurs pour qu’ils dévoilent publiquement leur choix si cela n’est pas leur volonté. »
Si du côté des chrétiens-démocrates tout n’est pas clair, car certains se sont déclarés pour Vaclav Klaus, comme le ministre des Finances Miloslav Kalousek, d’autres sont beaucoup moins prêts à voter pour lui, les communistes, disciplinés comme d’habitude, déclarent ouvertement qu’ils ne veulent plus du Parti civique démocrate, donc de son président d’honneur Vaclav Klaus, au Château de Prague. Ils sont prêts à voter pour Jan Svejnar lors du premier tour comme l’a confirmé le vice-président du parti communiste, Jiri Dolejs :
« Jan Svejnar, c’est un moindre mal. Il est logique de soutenir l’adversaire de Vaclav Klaus au premier tour, car autrement, il resterait seul en lice. Nous parlerons du nom d’un autre candidat s’il n’y a pas de vainqueur au premier tour, et nous en discuterons d’abord avec les présidents des partis parlementaires et l’annoncerons ensuite à l’opinion publique. »Le président des Verts, Martin Bursik, a de nouveau déclaré son plein engagement pour l’adversaire du président sortant, le candidat de son parti qui est aussi soutenu par les sociaux-démocrates. Pour lui, Vaclav Klaus représente le passé et Jan Svejnar l’avenir. Les chances s’égalisent entre les deux candidats, mais en sera-t-il ainsi le 8 février, jour de l’élection présidentielle ?