Les prélèvement d'organes humains entre l'éthique et l'utilité

Utiliser des parties du corps humain pour remplacer des peaux brûlées, pendant des incendies, est une chose courante, précieuse pour les patients et n'ayant rien de contraire à l'éthique, a déclaré le directeur de la firme Medal, laquelle rachète le tissu humain et l'exporte à des fins médicales. Dans le cadre du débat parlementaire sur le projet de loi relative à la transplantation, l'attention a été attirée sur les prélèvements d'organes à des fins commerciales, sans que le défunt ait donné son accord... bien sûr, de son vivant. Tout le débat consiste à savoir s'il faut un accord préalable ou non. Les opposants à l'instauration de l'accord obligatoire se prévalent, tantôt du fait que la majorité des tissus enlevés bénéficient à des patients tchèques, tantôt de la légitimité de faire des bénéfices étant des sociétés commerciales, tantôt du fait de savoir s'il y a lieu de faire prévaloir le droit des morts sur les vivants ou le contraire.

Auteur: Omar Mounir
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