Les réactions de la République tchèque à l’indépendance du Kosovo

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Les milieux officiels tchèques restent très réservés sur la déclaration unilatérale de l’indépendance du Kosovo. Il semble que la République tchèque préfère attendre la prise de position des Etats membres de l’Union européenne pour reconnaître la naissance d’un nouvel Etat sur la carte de l’Europe.

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Le Kosovo vient donc de déclarer son indépendance, après neuf années passées sous le mandat de l’ONU. Les réactions sont des plus diverses et les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union européenne se sont réunis à Bruxelles, ce week-end. A propos de l’indépendance du Kosovo, le chef de la diplomatie tchèque, Karel Schwarzenberg, a déclaré :

« Je pense que la République tchèque doit attendre. Elle n’est pas obligée d’être la première parmi les pays membres de l’Union européenne à reconnaître l’indépendance du Kosovo. Il faut encore attendre ce qui se déroulera au Kosovo, si la situation restera calme et si la justice et le droit seront respectés. »

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Le vice-premier ministre aux Affaires européennes, Alexander Vondra, est aussi pour une position d’attente :

« Je pense que la reconnaissance du Kosovo en tant qu’Etat indépendant va prendre un certain temps. Nous serons, peut-être, le 23e Etat. Je suis vraiment persuadé que la République tchèque ne sera pas parmi les premiers à reconnaître l’indépendance du Kosovo, en aucun cas. »

De son côté, le président de la République, Václav Klaus, a indiqué à la Télévision tchèque que la déclaration unilatérale de l’indépendance du Kosovo pourrait avoir des conséquences sans précédent et pourrait causer de graves problèmes.