L'extrémisme serait en diminution en Tchéquie

Lors du premier semestre de cette année, la police a enregistré moins d'agressions et de violences, verbales ou autres, d'origine raciste, que l'an dernier, pendant la même période. Le forfait le plus courant est la diffamation de la nation, des races, et en troisième position les agressions contre les individus et les groupes. Ce n'est pas important, mais on note, au cours du premier semestre un total de plaintes inférieur de 23 par rapport à l'an dernier. La police a eu à traiter, pour cette période, 167 délits de l'extrémisme, 147 cas seulement ont été tirés au clair. Ils ont donné lieu à 184 poursuites. Il n'y eut cependant que 20 cas d'agressions racistes et 45 cas de diffamation. Selon le ministère de l'Intérieur, l'an dernier, le nombre d'individus appartenant à des groupes d'extrémistes était de 7590 à 7690, ce qui représente une diminution de 17,8% par rapport à 1990. Pour l'an dernier, toujours, la police estime le nombre des skinheads à 5030 et les anarchistes de 2560 à 2660. Sur 391.000 crimes et délits enregistrés en Tchéquie en 2000, la délinquance d'origine raciste représente 0,09%, ce qui correspond à 364 infractions ayant entraîné des poursuites judiciaires contre 449 personnes.

Auteur: Omar Mounir
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