L’OCDE a présenté sa recette pour relancer l’économie tchèque
La République tchèque n’est pas responsable de la crise économique mais pour en sortir elle doit procéder à des réformes économiques radicales. C’est ainsi qu’on pourrait résumer les déclarations d’Angel Gurría, secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), venu présenter à Prague le rapport sur la situation économique de la République tchèque.
« Le processus du vieillissement de la population est ici en République tchèque peut-être encore plus accéléré que dans les autres pays. Et cela exerce une pression, une pression supplémentaire sur les finances publiques. »
Bien que Angel Gurría constate que le gouvernement tchèque a eu le courage de prendre des mesures de restriction pendant la crise, il exhorte la Tchéquie à continuer dans cette voie. Le prochain gouvernement doit donc procéder, entre autres, aux réformes des systèmes des retraites et de la santé publique car les dépenses dans ces domaines risquent de paralyser à l’avenir le budget de l’Etat. D’après le rapport de l’OCDE, pour accélérer la croissance à moyen terme en Tchéquie, il faudra améliorer l’environnement réglementaire des entreprises, alléger les charges administratives et réduire les distorsions résultant du système fiscal. Selon Angel Gurría, il faut également faire en sorte que l’environnement des entreprises soit plus propice à la croissance :« Vous avez besoin d’un certain nombre de réformes structurelles de l’économie. Seuls une réforme de l’enseignement supérieur, une augmentation des investissements dans la recherche et un lien plus étroit entre les entreprises et les écoles assureront à la République tchèque sa place au XXIe siècle. »Selon ces recommandations, la République tchèque devrait également stimuler l’entreprise par une réforme fiscale qui réduirait les taxes sur le revenu et remplirait les caisses de l’Etat par les recettes de la taxe sur la valeur ajoutée et de la taxe foncière.