L’OCDE : de bonnes notes pour l’économie tchèque

Angel Gurria et Mirek Topolánek, photo: CTK

Les réformes qui sont en cours en République tchèques sont dûment orientées, mais elles devraient être plus radicales. C’est ce qui découle du dernier rapport de l’OCDE, organisation non gouvernementale regroupant les trente pays les plus développés, qui est consacré à l’économie tchèque et qui semble moins critique à l’égard de la République tchèque que les années précédentes.

Angel Gurria,  photo: CTK
Selon Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE qui est en visite à Prague, une croissance du PIB de 4,5% est prévue pour la République tchèque pour cette année, mais pour y arriver, le processus des réformes ne doit pas fléchir. Etant donné que le plus grand problème que la société tchèque affronte est le vieillissement de la population, la priorité est de réformer dans un proche délai les systèmes des assurances retraites et de la santé et de motiver les gens à travailler plus longtemps. Le gouvernement y arriverait en prenant différentes mesures en vue d’améliorer les conditions sur le marché du travail pour les personnes âgées et pour les femmes notamment, ainsi qu’en pratiquant une politique de migration bien réfléchie.

Angel Gurria et Mirek Topolánek,  photo: CTK
Le Premier ministre tchèque Mirek Topolánek se félicite du rapport de l’OCDE : « Le rapport décrit assez précisément notre situation et présente un regard indépendant et initié sur la réalité tchèque. Pour l’anecdote : je tiens en même temps à réfuter les spéculations qui veulent que les experts de l’OCDE qui ont rédigé le rapport soient mes conseillers externes. Force m’est pourtant de constater que leurs conclusions et leurs recommandations sont à tel point identiques à mes opinions et à celles du gouvernement qu’un tel soupçon pourrait être effectivement émis ».

A en croire les évaluations de l’OCDE, c’est dans dix ans que le PIB de la République tchèque est censé atteindre le niveau des pays de la zone euro. Quant à l’adoption de l’euro par la Tchéquie, c’est l’année 2012 qui est estimée comme un délai possible. Le gouvernement, quant à lui, n’a pas encore fixé la date de l’adoption de la monnaie européenne.