Mauvaises notes de l'OCED pour la Tchéquie

Les résultats du sondage international, réalisé par l'organisation pour la coopération économique et le développement (OCED), sont la cause de préoccupations pour le ministre tchèque de l'Education, Eduard Zeman. Ils révèlent, en effet, que les élèves tchèques ne maîtrisent pas correctement leur langue maternelle. Ils rencontrent des difficultés, surtout, dans la compréhension des textes. Le ministre accuse les instituteurs, en premier lieu. D'un autre côté, il implique, aussi, le nombre insuffisant d'heures consacrées à la langue, une mauvaise organisation des cours et la priorité donnée à la grammaire ne laissant que peu de place à la littérature et la lecture expliquée. Les spécialistes étrangers ajoutent encore à ces insuffisances, le mode de vie des enfants : orientation vers la consommation, trois fois plus de temps passé devant l'écran de télévision ou de l'ordinateur que celui consacré aux devoirs. Le constat est clair : les élèves tchèques, à la fin de leurs études, possèdent beaucoup moins de capacités utiles dans la vie de tous les jours.