Mise en service du train Pendolino en Tchéquie
Enfin ! C'est ce que pensent certainement les usagers des Chemins de fer tchèques, après la mise en service, ce mercredi, du premier train « à grande vitesse », sur les voies ferrées de la République tchèque. La première ligne, où la rame appelée Pendolino est en service, est celle qui conduit de la gare Masaryk, la deuxième gare de Prague par son importance, à la gare principale d'Usti nad Labem, en Bohême du nord, à la frontière avec l'Allemagne voisine.
Soixante-dix minutes de voyage, dans des rames qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à celles du TGV. Mêmes services à bord, d'ailleurs, même politique de prix, un peu la même apparence, à une seule différence : on ne roule pas à plus de 200 km/h, mais seulement à 160 au maximum. Le problème ? Le relief compliqué du territoire de la Tchéquie qui, pour l'instant, ne permet pas aux trains de rouler plus vite. Un autre problème : pendant un certain temps, le Pendolino ne pourra faire le voyage que de Prague à Usti nad Labem. En effet, les systèmes automatiques de sécurité du Pendolino ne comprennent que ceux de cette ligne. Pourtant, il est planifié de mettre en service sept rames, dans les années à venir. A condition qu'on arrive à faire communiquer parfaitement entre eux les systèmes automatique et informatique du train avec ceux des voies ferrées. Après... Hé bien après, on devrait en TGV, pardon Pendolino, rouler sur les grandes lignes tchèques, celles qui relient la Tchéquie aux pays voisins. Des TGV à plus de 200 km/h ? Dans le futur et à condition que l'on construise de nouvelles voies. La direction des Chemins de fer tchèques est persuadée que la mise en service du TGV en Tchéquie pourrait améliorer le bilan de la compagnie nationale et offrir des services plus confortables aux voyageurs. Rappelons que le fabricant du Pendolino est Alsthom, dont les représentants étaient présents, naturellement, lors de la mise en service de la première rame.