Moins de morts sur les routes tchèques
Il y a un an, un nouveau code de la route est entré en vigueur en République tchèque. Depuis, le nombre d'accidents de voiture a sensiblement diminué. Information par Magdalena Segertova.
En effet, cela fait un an que les chauffeurs tchèques doivent, entre autres, donner la priorité aux piétons sur les passages cloutés, allumer leurs feux en hiver, et utiliser des téléphones mains-libres, à la place des portables traditionnels. Résultat ? Presque 30 000 accidents de moins qu'en 2000. Ce qui est encore plus encourageant, c'est la chute du nombre de victimes : il a diminué de 9 % par rapport à l'an 2000. Un petit paradoxe - le nombre de piétons, morts sur les passages cloutés, lui, a monté en flèche : sept morts en 2000, trente et un en 2001... Pourtant, nous l'avons déjà dit, lorsqu'un conducteur voit un piéton qui s'apprête à traverser la route, il doit immédiatement s'arrêter. L'explication des spécialistes ? Les automobilistes et les piétons ne s'y sont pas encore habitués, ils ne sont pas assez attentifs, les uns comme les autres. Quant à l'obligation de laisser, en hiver, les feux allumés pendant toute la journée, les policiers sont sûrs de son efficacité, bien qu'il soit difficile de la prouver. "On ne peut jamais savoir combien d'accidents ont été évités, parce que le chauffeur a remarqué, à temps, une voiture allumée", dit le directeur de la police de la route, Zdenek Bambas. Les policiers vont encore plus loin : ils proposent que les chauffeurs n'éteignent pas leurs feux pendant toute l'année. "Même en été, à l'aube ou au crépuscule, les feux sont très importants", affirme le statisticien Josef Tesarik.
Quoique les chiffres de l'année dernière soient optimistes, les policiers restent vigilants. "N'oublions pas que les prix des carburants ont augmenté et que, par conséquent, les Tchèques ont moins roulé. Il y a un rapport entre le nombre d'accidents de la circulation et la consommation de carburants, c'est un fait connu...", conclut le directeur de la police de la route.