Un amendement du Code pénal sur les crimes du communisme
La Chambre des députés vient d'approuver un amendement du Code pénal interdisant la mise en doute des crimes du fascisme et du communisme et mettant hors la loi la propagation de la haine des classes. Conformément à cet amendement, ceux qui nieront, justifieront ou approuveront les crimes fascistes ou communistes risquent une peine allant de six mois à trois ans de prison. De même, celui qui incitera à la haine raciale, nationale, religieuse, des classes ou à l'égard d'un groupe de personnes, risque de passer deux ans en prison et les partisans de mouvements dont les activités violent les droits et les libertés de l'homme seront passibles d'une peine allant jusqu'à cinq ans de prison. L'amendement du Code pénal a été approuvé par tous les députés de droite, les communistes et la majorité des députés sociaux-démocrates votant contre. L'amendement doit encore être soumis au Sénat, où la droite est en majorité.