A noter un accompagnement de choix, du ministre des Affaires étrangères tchèques, Cyril Svoboda, lors de son voyage à Bagdad : le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en République tchèque, William Cabaniss. Les observateurs pensent que cela pourrait être un signe du soutien américain à la participation des sociétés tchèques à la reconstruction de l'Irak, après la guerre. Un fait est certain : le chef de la diplomatie tchèque a surtout parlé, jeudi, dans la capitale irakienne, de cette participation. Principaux interlocuteurs : les autorités provisoires irakiennes, mais aussi l'adjoint du chef de l'administration américaine, Robert Jones. Selon l'ambassadeur américain à Prague, la République tchèque possède une bonne renommée en Irak, et les sociétés tchèques seraient en mesure de conclure des contrats intéressants. Le conseiller personnel du ministre tchèque des Affaires étrangères, Ivo Silhavy, est optimiste, et il insiste, aussi, sur le fait que la République tchèque a été le premier pays en mesure d'envoyer une très importante délégation de patrons tchèques, au moment de la visite du ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda. Ce dernier ne cache pas, non plus, sa satisfaction :
« Nous avons rendu possible les contacts des patrons tchèques avec les représentants des autorités provisoires. Des entretiens qui ont été menés, il découle des possibilités d'investissements pour différentes sociétés. Ce n'est pas à moi d'en parler personnellement. Certains représentants de ces sociétés restent à Bagdad pour terminer les négociations et conclure d'éventuels contrats ».
Selon les premières informations qui ont filtré, on pourrait parler de contrats d'une valeur de 100 millions de dollars, au minimum. A noter le succès de l'usine de camion Tatra, bien connu sur le Rallye Dakar, qui pourrait conclure un contrat de 100 millions de dollars aussi, à Bagdad. Les autres sociétés tchèques devraient être présentes dans la pétrochimie et la mécanique.