La littérature tchèque au Salon du Livre à Paris
Le Salon du livre 2004 a pris fin, à Paris, ce mercredi. Pendant six jours, la littérature tchèque a eu la possibilité de se présenter au public français. Plus de détails sur place avec notre correspondant, Jiri Slavicek.
Le Salon du Livre vient de fermer ses portes en laissant derrière lui, cette fois-ci, plus de questions que de réponses. Non seulement pour la littérature et ses serviteurs - auteurs, libraires et autres critiques, mais aussi pour la société toute entière, tant française qu'européenne. Pour les éditeurs et auteurs tchèques et slovaques qui, dans la perspective imminente de l'entrée de ces deux pays dans l'Union européenne, ont présenté leurs productions, sinon ensemble, du moins côte à côte, le contrat semble rempli. Milos Urban et Zbynek Hejda ont pu dialoguer avec ceux qui s'intéressent à la vie en Europe centrale, de même que leurs amis slovaques. Le monde européen de l'édition repart de Paris avec une énigme supplémentaire à résoudre : la cruauté des statistiques de vente reste évidente. Dans l'Europe d'aujourd'hui, on s'intéresse beaucoup plus aux biographies et aux documents. Il n'y a que les romans policiers qui tirent leur épingle du jeu. Le roman classique reste à la traîne, nous sommes loin des succès de Kundera et des auteurs dissidents, tel Vaclav Havel.