L'enseignement scolaire - skolství (2e partie)
Salut à tous, les tchécophiles de Radio Prague - Ahoj vám vsem, milovníkum cestiny Radia Praha. Dans ce quarantième numéro du « Tchèque du bout de la langue », nous allons poursuivre la présentation du système scolaire en République tchèque - skolství v Ceské republice, entamée dans notre dernière émission. A cette occasion, nous nous étions notamment intéressés à l'école maternelle - skolka, à l'école primaire - základní skola, et à l'alphabet tchèque - ceská abeceda. Cette fois-ci, puisque vous êtes de bons élèves, nous allons poursuivre jusqu'au baccalauréat - maturita. Bon amusement - dobre se bavte !
Les élèves peuvent également choisir de prendre une autre option, une autre orientation, en allant user leurs fonds de pantalons sur les bancs d'écoles proposant diverses spécialisations, formations, par exemple économique, mécanique ou artistique. On parle alors de « Ahoj vám všem, milovníkům češtiny Radia Praha. Dans ce quarantième numéro du « Tchèque du bout de la langue », nous allons poursuivre la présentation du système scolaire en République tchèque - školství v České republice, entamée dans notre dernière émission. A cette occasion, nous nous étions notamment intéressés à l'école maternelle - školka, à l'école primaire - základní škola, et à l'alphabet tchèque - česká abeceda. Cette fois-ci, puisque vous êtes de bons élèves, nous allons poursuivre jusqu'au baccalauréat - maturita. Bon amusement - dobře se bavte !
A propos de l'école maternelle, il convient tout d'abord de préciser que si « školka» est bien le diminutif de « škola», soit « école », et peut donc être traduit comme « petite école », l'assemblage de l'adjectif « mateřská» et du nom « škola» est l'équivalent tchèque tout à fait précis d'école maternelle. La racine de l'adjectif « mateřská» - maternelle, est, en effet, la même que pour le mot « matka», soit « mère », qui, en français comme en tchèque et dans bien d'autres langues encore, tire son origine du latin « mater », et plus avant encore, du grec « mêtêr ». Retenons enfin que « matka» est un diminutif de « máti», qui désigne la mère dans la majorité des langues slaves. Quoiqu'il en soit, l'école maternelle, en Tchéquie comme ailleurs, est bel et bien un établissement d'enseignement primaire où un personnel majoritairement féminin s'occupe des enfants âgés de deux à six ans.
základní vzdělání. En République tchèque, cet enseignement est divisé en neuf classes que chaque élève - žák, est obligé de suivre. A six ans, l'enfant - dítě, rentre au premier niveau, dans une classe que l'on pourrait traduire comme étant la "première" - první třída. Un système quelque peu comparable à celui en vigueur en Belgique. En France, cela équivaut à la classe préparatoire. L'éducation scolaire se poursuit, ensuite, en « deuxième » - druhá třída, et en «troisième » - třetí třída, soit l'équivalent des cours élémentaires en France, puis, ainsi de suite, jusqu'à la dernière étape, la "neuvième" - devátá třída, c'est à dire la "troisième" dans l'enseignement secondaire en France.
Si un enfant est doué et qu'il aime apprendre, il n'est pas obligé de passer ces neuf classes - niveaux - dans la même école. Après sa "cinquième" - pátá třída, soit la deuxième année de cours moyen en France, ou, deux ans plus tard, à l'issue de sa "septième" - sedmá třída, il peut rejoindre ce que les Tchèques appellent "gymnázium", établissement qui regroupe, en fait, ce que l'on connaît comme collège et lycée, et propose un enseignement général. Pour y accéder, les élèves candidats doivent toutefois passer des examens d'entrée - přijímací zkoušky.
střední odborná škola».
Mais qu'il s'agisse du « gymnázium» ou de « střední odborná škola», c'est le domaine de l'enseignement secondaire. Celui-ci se conclut par un examen - zkouška, final appelé « maturita», équivalent du baccalauréat en France. A la différence de ce dernier toutefois, les élèves tchèques ne subissent pas une épreuve dans chacune des matières qu'ils ont suivies au cours de leur dernière année, mais seulement quatre épreuves, dont deux, le tchèque - čeština, et une langue étrangère - cizí jazyk, sont obligatoires, imposées. Les deux autres matières sont au choix du candidat. Notons que seul le tchèque fait l'objet d'un examen écrit - písemná zkouška, sous la forme d'une composition écrite suivie, un peu plus tard, d'un examen oral - ústní zkouška, portant sur les connaissances littéraires. Les trois autres matières sont, quant à elle, sujettes à un examen oral.
Les études supérieures - vysoké školy, un domaine que nous aborderons dans notre prochain numéro du « Tchèque du bout de la langue », alors que la rentrée universitaire commencera à pointer le bout de son nez. Par la suite, nous nous lancerons dans l'étude passionnante de l'histoire et de l'évolution dans le temps de la langue tchèque. En attendant, portez-vous du mieux possible - Mějte se co nejlíp ! Portez le soleil en vous - Slunce v duši, salut et à bientôt - Zatím ahoj !