L'enseignement scolaire (3e partie : les notes - známky)

Salut à tous, les tchécophiles de Radio Prague - Ahoj vám vsem milovnikum cestiny Radia Praha. Avec ce quarante et unième numéro du « Tchèque du bout de la langue », nous allons poursuivre la présentation du système scolaire en République tchèque. Lors de nos deux dernières émissions, nous nous étions tout particulièrement intéressés à l'école maternelle, à l'enseignement primaire, puis secondaire conclu par un examen final, la fameuse maturita sans laquelle aucun jeune Tchèque ne peut prétendre poursuivre d'études supérieures - vysoké skoly.

Le comportement en classe fait également l'objet d'une notation. Celle-ci se résume en une échelle allant de un à trois. Le « trois » - Ahoj vám všem milovníkům češtiny Radia Praha. Avec ce quarante et unième numéro du « Tchèque du bout de la langue », nous allons poursuivre la présentation du système scolaire en République tchèque. Lors de nos deux dernières émissions, nous nous étions tout particulièrement intéressés à l'école maternelle, à l'enseignement primaire, puis secondaire conclu par un examen final, la fameuse maturita sans laquelle aucun jeune Tchèque ne peut prétendre poursuivre d'études supérieures - vysoké školy. Mais puisque vous, chers auditeurs, restez de bons élèves, nous allons pouvoir poursuivre notre étude. Nous n'allons toutefois pas nous intéresser aux études supérieures comme annoncé, mais au système de notation en vigueur dans les écoles tchèques. Bon amusement - dobře se bavte !



známky, s'étalonnent, elles, de cinq à un dans les écoles primaires et secondaires et de quatre à un dans les universités et écoles supérieures. Chaque note équivaut, en fait, plus précisément à une appréciation, une mention. A l'école primaire, au collège ou au lycée, le "cinq" - pětka, est la plus mauvaise note. Les enseignants jugent alors que le travail est tout simplement "insuffisant" - nedostatečně. En général, si à la fin du semestre, juste avant les vacances, un enfant s'avise de ramener à la maison plusieurs "pětka", il ne peut s'attendre à rien d'autre qu'à entendre ses parents lui faire la morale, dans le meilleur des cas, ou, plus probablement et comme on dit dans le langage populaire, recevoir une bonne engueulade. Le "quatre" - čtyřka, équivaut à l'appréciation « suffisant » - dostatečně. C'est déjà mieux que le "pětka", c'est une note effectivement suffisante pour certains élèves, mais qui reste le plus souvent très insuffisante, tant pour les enseignants que pour les parents. Le « trois » - trojka, signifie que le travail a été « bon » - dobře. Mais bon, oui, c'est certes bon, mais rien de plus. Bref, en un mot, ça reste essentiellement moyen. Le "deux" - dvojka, est déjà nettement plus satisfaisant, c'est une note louable, digne d'éloges, c'est donc "assez bien" - chvalitebně. Mais est-ce vraiment « assez bien », suffisamment bien ? Ben non, bien entendu, puisqu'il existe le fameux « un » - jednička. On estime alors que le travail rendu a été "excellent" - výborně. Ni plus, mais est-ce seulement possible ?, ni moins. Lorsque le bulletin de fin d'année est donc garni de « jednička», de quelques "dvojka" et, éventuellement, d'un, voire deux « trojka», l'enfant a le droit de le montrer fièrement à ses grands-parents et à tous ses oncles et tantes. Lorsqu'un élève, très bon, n'obtient que des « jednička», éventuellement un « pětka» vite pardonné en éducation physique et sportive, on dit de lui que c'est un « jedničkář». Une appellation parfois péjorative, surtout venant de la bouche des « camarades » du fond de classe qui n'apprécient pas toujours ceux du devant, attentifs et consciencieux, qu'ils considèrent comme des « chouchoux du prof », des fayots, selon l'argot scolaire, c'est à dire ceux qui font du zèle pour se faire bien voir de monsieur l'instituteur ou madame l'institutrice.



trojka, est la pire des notes, elle signifie que le comportement a été « insatisfaisant » - neuspokojivé. Si une telle appréciation ne fait jamais le bonheur du corps enseignant et des directeurs d'école, elle prête, en revanche, à diverses interprétations selon les familles et le caractère, le tempérament de l'enfant. Evidemment, ramener une collection de « pětka» et de « čtyřka», plus un « trojka» en comportement, ne fait pas rire le père lorsqu'il rentre le soir à la maison après le travail. En revanche, si l'enfant est certes de nature disons « agitée », mais qu'il fait malgré tout des efforts en classe pour obtenir de bonnes notes, alors le père acceptera peut-être ce « trojka» en comportement. Après tout, son fils lui rappelle certains propres souvenirs d'enfance. Le « deux », enfin, - dvojka, indique que le comportement a été « satisfaisant » - uspokojivé, et le « un » - jednička, très bon.



Ainsi se termine ce "Tchèque du bout de la langue" consacré au système de notation dans les écoles tchèques. Pour ce qui est de la présentation des études supérieures - vysoké školy, nous y reviendrons, c'est promis, dans l'une de nos émissions à venir. En attendant, dès la semaine prochaine, nous nous attaquerons à l'étude de l'histoire et des origines de la langue tchèque. D'ici-là, portez-vous du mieux possible - mějte se co nejlíp ! Salut et à bientôt - zatím ahoj !