Etudier en France
Un millier de jeunes Tchèques étudient actuellement en France. Pour permettre aux autres intéressés de s'orienter dans le choix des possibilités d'études en France, l'Ambassade de France et l'Ecole supérieure de hautes études techniques de Prague organisent, les 18 et 19 novembre, à la Chapelle de Bethléem, le salon "Etudier en France".
C'est déjà la deuxième édition de ce salon qui permet aux étudiants de rencontrer les représentants de trente universités ou grandes écoles françaises et d'accéder ainsi directement à des informations pratiques. Quelles sont les possibilités que les écoles françaises proposent aux étudiants tchèques ? Pascal Level, président de l'Université de Valenciennes :
"Actuellement, nous proposons en France trois types d'études selon le protocole dit de Bologne : soit le niveau de licence qui correspond en France à trois années d'études après le bac, soit le niveau master qui correspond à deux années d'études supplémentaires par rapport au niveau de licence dont j'ai parlé, et bien entendu le doctorat."
Ce n'est pas une initiative nouvelle. Quelles sont vos expériences des années précédentes?
"De tous temps, les universités françaises accueillaient beaucoup d'étudiants étrangers, beaucoup venant de l'Afrique. Et, par rapport aux nouveaux pays qui viennent d'entrer dans l'Union européenne, cela fait partie des objectifs très clairs affichés par les universités françaises."
Est-ce que les étudiants tchèques ont manifesté beaucoup d'intérêt pour ce genre d'études ces dernières années?
"Oui, beaucoup dans les sciences humaines et sociales, un peu moins dans les sciences dures."
Est-ce que le système d'études français que vous proposez aux étudiants étrangers change en ce moment ?
"Nous sommes effectivement en pleine petite révolution. Dans un an, l'ensemble des universités françaises, les 88 universités, proposeront aux étudiants français et étrangers des diplômes reconnus par les 42 pays qui adhèrent au protocole de Bologne."
Ceux qui ne pourront pas partir étudier en France ne seront pas coupés de la culture et des sciences françaises. Joël de Zorzi, ambassadeur de France en Tchéquie:
"Le développement de l'usage du français reste pour nous une mission importante et nous le ferons avec tous ceux qui, aujourd'hui, sont là ou qui, demain, s'inscriront dans les lycées où il y a des classes bilingues, parce qu'aujourd'hui sont présents ici non seulement des étudiants de Prague, mais aussi des étudiants qui viennent de différentes villes du pays dans lesquelles il existe des classes bilingues. Il y a également des filières francophones, il y a également un effort important pour vous faire accéder à toutes les informations, que ce soit en utilisant Internet ou en vous permettant de suivre des enseignements à distance. De manière plus générale, pour toutes celles et tous ceux qui sont intéressés par les échanges culturels et d'idées, nous avons ici, comme vous le savez, avec le Service culturel, l'Institut français et le Centre de recherches en sciences sociales, une offre, et je sais que nombre d'entre vous en profitent."