Karel Capek, un grand écrivain tchèque nous a quitté en 1938
Le jour de Noël, le 25 décembre 1938, Karel Capek, un grand écrivain, journaliste et auteur dramatique, quittait ce monde. Karel Capek, né le 3 janvier 1890, dans la petite commune de Male Svatonovice, est l'inventeur d'un mot qui est devenu universel : robot. Un nom qu'il a inventé pour sa pièce de théâtre R.U.R., une oeuvre toujours actuelle, avec la robotisation, c'est le cas de le dire, de notre mode de vie.
Karel Capek est surtout connu pour ses romans et pièces de théâtres antimilitaristes, écrites à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Ce fut, d'ailleurs, pour cela, qu'immédiatement après l'occupation de la Tchécoslovaquie par le Troisième Reich, la Gestapo vint frapper à la porte de sa villa pragoise pour l'arrêter. Inutile... le grand écrivain était déjà décédé.
Ce sont les nouvelles de Karel Capek qui sont ses oeuvres les plus connues et les plus populaires. Comme celle que l'acteur Rudolf Pellar a lu au cimetière de Vysehrad, lors de l'acte de piété à la mémoire de Karel Capek, en ce 25 décembre 2004. La trace, c'est le nom de la nouvelle, raconte l'histoire de deux hommes qui étudient une trace de pas dans la neige. Quelle est son origine ? Comment est-elle arrivée là ? Ils réfléchissent longtemps, tant et si bien, qu'à la fin, la neige tombante recouvre la trace, ainsi que leurs propres traces... « C'est le style Capek », comme l'a dit, lors d'une brève cérémonie, le journaliste Jiri Jes, en rappelant que cette même nouvelle avait été lue sur les ondes de la Radio tchécoslovaque, au son des cloches de l'église Saint-Pierre-et-Paul de Vysehrad, le 26 décembre 1938, lors de l'annonce du décès de l'écrivain.